
Selon Al Jazeera, l’enquête vise notamment le président José Antonio Jainaga et deux autres cadres, accusés de trafic et de participation à des crimes contre l’humanité ou à un génocide, en lien avec la vente d’acier à une entreprise israélienne du secteur militaire.
Le parquet espagnol affirme que ces transactions auraient été effectuées sans autorisation gouvernementale ni enregistrement officiel, alors que les responsables savaient que le matériau serait utilisé pour la fabrication d’armes. Toutefois, la procédure ne s’étend pas à l’ensemble de la société, les juges reconnaissant sa coopération dans la révélation des faits.
Cette affaire survient alors que Madrid, farouchement opposé à la guerre menée par Israël à Gaza, a suspendu tout commerce d’armes avec Tel-Aviv depuis octobre 2023. Le Premier ministre Pedro Sánchez a récemment qualifié les attaques israéliennes de « génocide » et appelé à la poursuite des responsables des crimes commis contre les Palestiniens.