La politique de Algérie en matière du dialogue interreligieux est un exemple à suivre
Selon le site Al24News, depuis longtemps, l’Algérie met en œuvre une approche inclusive du dialogue interreligieux, reconnaissant la place des minorités religieuses dans un pays à majorité musulmane. L’archevêque d’Alger souligne que cette dynamique est « un signe fort de bonnes relations entre le Saint-Siège et l’Algérie ».
La visite présidentielle au Vatican, première du genre depuis vingt ans pour un chef d’État algérien, est devenue un symbole de cette ouverture. L’archevêque évoque « la chute de bien des barrières » grâce à cet échange.
Il rappelle également que l’Algérie, de par sa géographie à la croisée du monde occidental et du monde arabo-musulman, dispose d’un rôle de passerelle important. Face à la montée de l’islamophobie en Occident, il invite à dépasser « la peur, la méconnaissance et le repli communautaire ».
En creux, le texte fait aussi allusion aux blessures de l’histoire coloniale, en affirmant que « toute colonisation est une violence » et qu’il faut « oser une réconciliation des mémoires, non pour accuser, mais pour libérer les générations à venir ».
Dans cette perspective, l’Algérie apparaît non seulement comme un terrain d’apaisement, mais aussi comme un exemple de gouvernance où le dialogue interreligieux est inscrit dans la diplomatie et la mémoire collective.
