L'unité est le besoin principal du monde islamique d'aujourd'hui + Vidéo

6:59 - October 23, 2022
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Téhéran(IQNA)-Le président de l'Association des savants musulmans algériens a mis l'accent sur la nécessité de la foi en l'unité islamique au sein des musulmans et de la sensiblisation pour institutionnaliser la culture de l'unité.

Abd al-Razzaq Ghassum, professeur à l'Université d'Algérie et membre et président de l'Association des savants musulmans algériens, en marge de la 36ème Conférence de l'unité islamique qui s'est tenue à Téhéran la semaine dernière, a souligné dans une interview avec le journaliste de l'Agence iranienne de presse coranique (Iqna) que pour réaliser l'unité entre les musulmans, il fallait développer la croyance en l'unité, et a déclaré : « Cette année, la présence des participants, à la fois en ligne et en personne, a été généralisée. Davantage de personnes étaient attendues, mais certaines personnes ont sûrement été influencées par les mensonges des médias concernant le récent problème de l’hijab en Iran. Cependant, ce qui est plus important, c'est la qualité du sommet, et les discours et articles présentés lors de ce sommet, ont montré que la réalisation de l'unité islamique progresse. Cette conférence était organisée pour approfondir et clarifier les concepts d'unité entre les pays islamiques. Les défis ne peuvent être relevés sans cette foi en l'unité. Certains défis sont psychologiques, certains sont environnementaux et certains sont internationaux. Nous pouvons traiter tous ces défis grâce à la solidarité et la fraternité qui existent entre nous. Cette façon de voir devrait commencer à la maison, à l'école, au lycée, à l'université et dans les médias. Les universitaires ont une grande responsabilité dans ce domaine, et les érudits de l’Ummah islamique doivent assumer leurs responsabilités afin que nous puissions détruire les armes de l'ennemi, quelle que soit leur taille, contre l'unité islamique. L'Algérie est un modèle dans l'opposition à la normalisation des relations avec le régime sioniste.  L’opposition à Israël est bien sûr, une position naturelle et est un devoir pour chaque pays, chaque nation, chaque femme et chaque homme musulmans.  Il faut normaliser les relations entre les gouvernants et leurs nations, et non entre les gouvernants et les ennemis. Quel que soit l'ennemi, il reste un ennemi et ce sont les nations qui restent. Les responsables des pays islamiques devraient être avec leur nation contre leurs ennemis, et c'est un principe important. En Algérie, tout le monde crie « non au compromis » et il n'y a aucune possibilité de normalisation avec les occupants sionistes qui n'auront accès à aucun domaine, politique, sportif, économique, culturel ou médiatique ».

Dans une autre partie de son discours, faisant référence à la paix et à la coexistence entre les différents groupes ethniques et religieux en Iran, Abd al-Razzaq Ghassum a déclaré : « L'unité islamique ne peut être établie sans l'unité nationale dans les pays islamiques, l'unité nationale est une question fondamentale. Dans tous les pays islamiques, l'unité nationale doit être considérée en premier et protégera les nations des invasions culturelles étrangères ».

Abdul Razzaq Ghassum, 89 ans, est titulaire d'un doctorat en philosophie de l'Université de la Sorbonne en France. Il est un des anciens moudjahidines du Front de libération patriotique de l'Algérie, et a été secrétaire général de l'Union des traducteurs algériens (1984-1980), vice-président de l'Institut islamique de la Mosquée de Paris (1984-1986), doyen de la Faculté de philosophie de l'Université d'Algérie (1986-1988), doyen de la Faculté nationale des principes religieux d'Algérie (1986-1988) et rédacteur en chef du journal Al-Basa’er (1998-2004).

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