
Selon un article du Colorado Times, l’islamophobie n’est plus un phénomène marginal aux États-Unis, mais une réalité profondément enracinée dans les structures du pouvoir. L’ancien agent du FBI, Jamie Haas, affirme que la haine envers les musulmans est désormais un « préjugé autorisé », entretenu et normalisé par les services de sécurité, les médias et les responsables politiques.
Le rapport souligne que depuis les attentats du 11 septembre 2001, la peur de l’islam a servi d’outil pour renforcer le contrôle intérieur et justifier des politiques étrangères agressives. Les grands médias et institutions de sécurité ont contribué à diffuser une image déformée de l’islam et de ses fidèles.
Le document évoque également l’augmentation des attaques contre les mosquées et les obstacles administratifs à la construction de nouveaux lieux de culte. Il cite en exemple certaines figures politiques, telles que le sénateur Ted Cruz, qui tiennent ouvertement des discours hostiles sans conséquence juridique.
Enfin, le rapport met en cause la coopération stratégique entre Washington et Tel-Aviv, estimant qu’elle alimente des récits médiatiques présentant l’islam comme une menace existentielle.