Le Forum de Niamey vise à sensibiliser des femmes musulmanes venues des huit régions du Niger et des Etats voisins du nord-Nigéria sur diverses pratiques jugées non conformes à la tradition islamique.
Il s’agit notamment des pratiques observées lors des cérémonies de mariages, de baptêmes, de réjouissances populaires ou même de décès, a indiqué à APA Mme Talfi Maimouna, une des responsables de l’Union des femmes musulmanes du Niger.
«Nous nous sommes engagées à apporter notre contribution à l’allègement des dépenses faramineuses et à l’abandon du gaspillage en cette période marquée par le renchérissement du coût de la vie », a-t-elle souligné.
La réunion des femmes musulmanes coïncide avec la période des grandes vacances, moments propices pour la célébration des cérémonies de mariages, dans les grandes agglomérations au Niger.
Pendant cette période, les cérémonies de mariage prennent souvent l’allure d’une véritable compétition de dépenses ostentatoires et de grandes ripailles dans un pays dont l’Islam constitue la religion pour près de 99 pour cent de la population.
«Ce ne sont pas des choses essentielles. Ce ne sont que des habitudes qui s’assimilent à du gaspillage et qui ne font qu’éroder les économies familiales », a expliqué Hadjia Mariama Alzouma, de l’Association nigérienne pour l’appel à la solidarité islamique (ANASI).
L’Islam, a-t-elle prêché, interdit le gaspillage et « à ce titre nous sommes tenus de préserver nos modestes économies au risque de nous exposer à la colère d’Allah ».
A Niamey, la capitale nigérienne, la tendance à la hausse des prix des céréales, notamment le riz, reste encore maintenue sur les marchés où le sac de riz a atteint 22.000 à 22.500 FCFA, en dépit de la décision du gouvernement de maintenir jusqu’en fin 2008 la détaxation sur certains produits de consommation courante dont le riz.
Source: APA