Sixième réunion de dialogue interreligieux entre l’Iran et l’Autriche à Vienne
Friedrich Shift, ambassadeur autrichien à Téhéran a rencontré à Téhéran, Ali Mohamad Halami, directeur du Centre pour le dialogue entre les religions et les civilisations dépendant du Centre de la culture et des relations islamiques, et a annoncé l’organisation de la sixième réunion de dialogue interreligieux entre l’Iran et l’Autriche à Vienne, en octobre 2015.
Friedrich Shift a déclaré que les cinq premières réunions avaient été fructueuses et que son pays était prêt à organiser la sixième réunion.
Il a aussi fait allusion aux services des musulmans en Autriche et au fait que l’islam avait été reconnu comme une des religions légales dans son pays, ajoutant que 95000 musulmans vivaient en Autriche et avaient sept représentants au Parlement.
Ali Mohamad Halami a demandé aux pays qui soutiennent le groupe terroriste de Daesh de cesser ce soutien qui représente un danger pour les musulmans mais aussi pour tous les peuples et déclaré que ce groupe n’avait rien à voir avec l’islam.
Halami a ajouté qu’il pouvait mettre en contact la délégation autrichienne avec l’université « Al Alamieh » et l’université Jame’at-ol-Mostafa (PSL), pour des échanges d’étudiants et de professeurs, qu’il avait envoyé une lettre aux responsables bouddhistes et organisé plusieurs réunions pour l’instauration de la paix au Myanmar, et annoncé que le thème de la sixième réunion de dialogue interreligieux entre l’Iran et l’Autriche, sera défini prochainement par six représentants iraniens.
Le docteur Hassan Rouhani, Président iranien, a déclaré que l’Iran avait toujours été le défenseur de la paix et que les salafistes étaient un danger pour tous.
« Les minorités religieuses en Iran, ont de bonnes relations avec les musulmans et le gouvernement travaille pour tous, car l’islam nous a appris la tolérance et les Ahl-ul-bayt (as) nous ont servi de modèles dans les relations avec les minorités », a-t-il dit.
Thomas Kloiber, attaché culturel autrichien à Téhéran, qui a fait des études de théologie catholique, a demandé si les Iraniens entretenaient aussi des relations avec les autres religions et quels étaient leurs objectifs. Il a déclaré que la délégation autrichienne était prête à entreprendre des discussions philosophiques et comparatives, au niveau de la recherche et des universités.
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