"Près de 100 jours après que le roi Salman bin Abdul Aziz al Saoud a accédé au trône d'Arabie saoudite, les perspectives de progression des droits humains dans ce pays ne sont guère réjouissantes", écrit l'organisation dans un communiqué publié alors que le président français François Hollande effectue une visite en grande pompe dans le royaume.
"Au lieu de prendre des mesures pour améliorer le bilan épouvantable de l'Arabie saoudite en matière de droits humains, le roi Salman a pris la tête d'une répression perpétuelle des détracteurs du gouvernement et des militants pacifiques (...) les premiers mois de son règne ont été en outre marqués par une vague d'exécutions sans précédent", selon le directeur du programme Moyen Orient d'Amnesty, Philip Luter, cité par le communiqué.
L'organisation a adressé au nouveau roi une série de recommandations, demandant en particulier la libération de dizaines de défenseurs des droits humains, dissidents et militants, mais n'a reçu aucune réponse, précise Amnesty.