Conférence internationale sur « La femme en Islam » en Tunisie
L’Association mondiale des femmes musulmanes créée en Iran et dirigée par Tuba Kermani, l’Association « Culture et pluralisme » de Tunisie, dirigée par Ahmida al Nifar, et les services culturels iraniens en Tunisie ont organisé les 12 et 13 juin 2015 à la bibliothèque nationale de Tunis, une conférence sur « La femme en Islam » à laquelle participaient des orateurs iraniens, tunisiens, koweitiens, libanais et bahreinis, Sadegh Ramazani Golafshani, attaché culturel iranien, des professeurs d’université de Tunis et des membres d’associations féminines tunisiennes.
Lors de cette conférence diffusée par la chaine Al Mayadin, Ahmida al Nifar a manifesté le souhait que cette conférence attire l’attention sur la question de la femme.
Certains conférenciers ont fait allusion au rôle de la Révolution islamique d’Iran et de l’imam Khomeiny dans la défense des droits des femmes et le renouveau de la jurisprudence.
Tuba Kermani a déclaré que l’objectif de cette conférence était de profiter des excellentes possibilités des associations féminines tunisiennes qui avaient toujours lutté contre l’oppression, et qu’il fallait profiter de l’occasion offerte par l’éveil islamique et les intellectuelles musulmans en Tunisie et dans le monde, ajoutant : « La personnalité d’Hazrate Zahra (SA) est un modèle qui doit être l’objet d’études précise et l’objectif de notre association est de présenter au monde, la fille du Prophète (PSL)».
Tuba Kermani a également organisé une réunion dans les locaux des services culturels iraniens, à laquelle participaient des orateurs iraniens, tunisiens, koweitiens, libanais et bahreinis, Sadegh Ramazani Golafshani, attaché culturel iranien, des professeurs d’universités de Tunis et des membres d’associations féminines de Tunisie, où l’ambassadeur iranien a insisté sur la nécessité de l’union et de se référer aux enseignements du Prophète (PSL).
« Tous les chercheurs sont d’accord sur le fait que les Abbassides et les Omeyyades sont responsables des divisions qui sont apparues dans le monde de l’islam. Aujourd’hui, Daesh méprise totalement les droits des femmes en Irak et en Syrie. Il est nécessaire de recourir au modèle présenté par Fatemeh Zahra (SA) et d’éviter l’extrémisme et les préjugés », a-t-il dit ajoutant que les Iraniens avaient choisi comme modèle Hazrate Fatemeh (SA) qui n’était pas iranienne.
Madame Monieh al Elmi, chercheuse coranique tunisienne, a insisté sur la nécessité de suivre le modèle d’Hazrate Fatemeh (SA) et Madame Efaf al Hakim du Liban a déclaré qu’Hazrate Fatemeh (SA) était incomparable et qu’elle était heureuse de la création en Iran, de l’Association mondiale des femmes musulmanes, souhaitant que les femmes dans le monde, évitent de suivre à l’aveuglette les modèles occidentaux.
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