Ce message secret et urgent, publié sur les réseaux de communication, montre qu’Al Bakri a rencontré l’ambassadeur saoudien au Caire qui a souhaité qu’Al Bakri crée un parti politique et une chaine satellitaire qui soutiennent la politique saoudienne contre les chiites, et a déclaré qu’il avait contacté le ministre saoudien de la culture pour un entretien avec Al Bakri.
Le chaine Al Alam a aussi diffusé une information de WikiLeaks sur l’interdiction en Avril 2012, par l’Arabie saoudite à Al Azhar, d’organiser la conférence sur le rapprochement des écoles islamiques.
Cette information précise que le cheikh d’Al Azhar avait demandé l’avis de l’Arabie saoudite avant de donner son accord pour cette conférence, démentant ainsi ses déclarations précédentes sur l’indépendance d’Al Azhar.
Cette information de WikiLeaks précise que le prince Saoud al-Fayçal avait déclaré au conseil des ministres saoudiens que le cheikh d’Al Azhar avait précisé en janvier 2012 lors d’une visite dans son bureau, que l’Iran insistait pour l’organisation de cette conférence mais qu’il ne voulait pas prendre de décision sans l’aval du régime saoudien.
Al Azhar a démenti cette information mais Abbas Shuman, vice-directeur d’Al Azhar, a confirmé la demande de l’Iran pour l’organisation de cette conférence et déclaré que la demande du cheikh d’Al Azhar à l’Arabie saoudite, entrait dans le cadre de la politique d’Al Azhar qui demande généralement l’avis des autres pays islamiques.
Selon cette information le prince Saoud al-Fayçal avait demandé au roi saoudien d’inviter personnellement le cheikh d’Al Azhar. Les évènements qui se sont produits entre janvier 2012 et avril 2013, confirment cette information car Ahmad al Tayyeb a rencontré le prince Saoud al-Fayçal et a annoncé depuis Ryad, son accord pour l’organisation de cette conférence.
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