L’Ayatollah Araki, secrétaire du Conseil pour le rapprochement des écoles islamiques, qui participe à la conférence internationale sur la lutte contre l’extrémisme religieux et le terrorisme, organisée à Douchanbé, capitale du Tadjikistan, a déclaré dans une émission télévisée, que les ulémas et les intellectuels du monde de l’islam devaient lutter ensemble contre l’extrémisme.
« Cette conférence organisée par le gouvernement du Tadjikistan et le Bureau des affaires religieuses était nécessaire. Les groupes extrémistes profitent des divisions du monde de l’islam pour lancer des guerres intestines qui permettent aux ennemis étrangers d’affaiblir la communauté, de piller ses richesses et d’empêcher les musulmans de progresser. Les attentats perpétrés par Daesh dans les pays de la région, affaiblissent le monde de l’islam. Il est nécessaire que les ulémas et les intellectuels du monde de l’islam luttent ensemble contre l’extrémisme, et la République islamique d’Iran est prête à travailler dans ce sens. Il faut avant tout, que les gouvernements s’unissent dans cette lutte et élaborent des programmes communs. Les différentes écoles islamiques qui ont tant de points communs doivent aussi s’unir et il est nécessaire d’envisager un programme au niveau international pour faire pression contre les gouvernements qui soutiennent ces groupes terroristes. Sans le soutien des grandes puissances et de certains pays de la région, les groupes Daesh et Al Nosra n’auraient pas pu s’imposer. Il faut mettre un terme aux aides financières et militaires dont profitent ces groupes. Aujourd’hui, tout le monde sait que le terrorisme n’a pas de frontières et que tous les pays sont concernés, même l’Europe et les États-Unis », a-t-il dit.
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