La première audience aura lieu le 1e septembre.
Le maire Julien Sanchez avait promulgué un arrêté le 16 juin pour la fermeture des buffets, épiceries, primeurs entre 23h00 et 05h00 dans la province jusqu’au 31 octobre.
Le président de l’Observatoire national contre l’islamophobie Abdallah Zekri a indiqué qu’ils s’étaient portés partie civile.
Le calendrier de cette décision est un autre point de friction, note Le Figaro qui écrit que “les arrêtés, qui courent jusqu'au 31 octobre, ont été adoptés juste avant le début du Ramadan, qui a débuté le 18 juin et s'est achevé le 17 juillet. Ce mois du calendrier musulman est une période durant laquelle l'activité des petites épiceries de quartier est particulièrement florissante après la nuit tombée. «On cherche à les asphyxier économiquement», estime Abdallah Zekri. Mais pour le maire, c'est la saison qui a dicté ce calendrier: «Nous sommes en période estivale, avec la chaleur les gens laissent leur fenêtre ouverte.» Or, le responsable du CFCM objecte qu'un autre arrêté, daté du 7 juillet, autorise les débits de boisson à rester ouvert jusqu'à 3h du matin”.
Le FN se porte au secours du maire en dénonçant une "action communautariste.
«C'est une réaction communautariste qui n'a pas sa place dans un État laïque», commente le vice-président du FN Florian Philippot. «On sait bien que généralement, derrière ce genre de plainte totalement bidon, il y a une volonté politique, celle du PS par exemple. Ce genre de mesure n'aurait jamais posé problème avec un maire UMP ou de gauche», assure au Figaro l'eurodéputé frontiste.
Dans les régions administrées par les maires d’extrême-droite FN, la construction des mosquées, des lieux de culte et de la viande halal avaient été des sujets de crise auparavant.
Trt.net