«Il y a ces lâches agressions contre les femmes qui portent le foulard et contre les hommes qui portent la kippa. Il y a les inscriptions haineuses tracées à la craie sur les murs des mosquées et des synagogues. Il y a les profanations d’églises, crapuleuses ou satanistes. Il y a, dans certains quartiers de Paris, les pierres que l’on jette par-dessus les murs des écoles juives pour blesser les enfants qui jouent dans la cour de récréation. Il y a les morceaux de viande de porc que l’on dépose devant les portes des mosquées, en signe de haine et de mépris, pour blesser autrui dans ses convictions les plus intimes. Il y a toute cette boue ».
En visite vendredi 28 août 2015 à la mosquée d’Auch, détruite le 23 août par un incendie criminel, le ministre de l’intérieur et des cultes, Bernard Cazeneuve, a eu des mots très forts pour dénoncer les nombreux actes de violence commis ces derniers mois contre des lieux de culte ou contre des croyants eux-mêmes.
Le ministre de l’intérieur s’est rendu sur les lieux de l’incendie, à Auch, pour « faire part de (s) on indignation » et exprimer sa « sympathie et (s) on soutien aux responsables de cette mosquée et aux fidèles musulmans ». Il a promis la poursuite de l’enquête, des moyens supplémentaire pour surveiller les abords des mosquées, mais aussi pour lutter contre les discours de haine sur Internet.
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