Les journalistes égyptiens ont vivement réagi à la fatwa du mufti saoudien sur le film de Madjid Madjidi

Le Caire(IQNA)-Ebrahim Issa, journaliste égyptien et rédacteur en chef du journal Al Maghâl, a critiqué la fatwa d’Abdul Aziz ibn Abdullah Ali al-Shaykh, mufti d’Arabie saoudite, contre le film iranien sur le Prophète de l’islam (PSL) qu’il a accusé d’être contre la charia et l’islam. « L’Arabie saoudite s’est opposée à ce film car c’est un film iranien, comme si l’islam n’appartenait qu’aux wahhabites », a-t-il dit.

Vahid Abdoul Madjid du Centre égyptien de recherches politiques et stratégiques « Al Ahram », rédacteur en chef du journal « Politique internationale» et ancien directeur du journal Al Hayat au Caire, a publié un article sur ces fatwas d’interdiction du film, infondées au niveau religieux et juridique, et a déclaré que ce film était profitable pour le monde de l’islam et les musulmans.

« Certains agissent comme si  le Prophète (PSL) leur appartenait et portent des jugements sans aucun argument acceptable. Leurs critiques ont commencé avec la sortie du film en Iran le 2 septembre 2015. Le prophète (PSL) dans ce film qui concerne sa naissance jusqu’à l’âge de 13 ans, comme l’a dit le producteur, n’est pas représenté sinon par un habit blanc pour ne pas froisser la sensibilité de gens qui se considèrent comme les seuls héritiers du Prophète (PSL). Ce film pourra peut-être aider à restaurer l’image de l’islam que le terrorisme internationale cherche à défigurer et l’attaquer serait au détriment de l’islam vu les réactions positives lors de sa diffusion à Montréal », a-t-il dit.
3358044