Imam Moussa Sadr considérait la religion comme égale à l'humanité
Lors d'une réunion ayant pour titre "Théorie et pratique: discours commun entre les religions dans l'optique de l'imam Moussa Sadr", l'hojat ol islam Mirzaï a indiqué :" La vision de l'imam Moussa Sadr n'est pas une vision de second ordre, mais elle s'appuie sur sa vision du Coran et sur son point de vue religieux."
"L'imam Sadr ne vise aucune écriture, sa lecture est une lecture collective et interreligieuse", a-t-il ajouté.
L'hojat ol islam Mirzaï souligne : "La vision de l'imam Moussa Sadr est une vision fonctionnaliste et sociale qui prend en considération les intérêts et les objectifs. Il ne prend pas en considération, dans une chaîne, chacun des mailles, mais tous ces derniers ensemble."
Pour Mirzaï, l'imam Moussa Sadr attache de l'intérêt à l'effet objectif de la religion dans la société, ce qui fait de l'imam Moussa Sadr, une personnalité importante pour qui il n'existe pas de différence entre un chrétien pauvre et un musulman et cela a pour origine le fait qu'il considérait la religion comme égale à l'humanité.
Faisant allusion aux traits caractéristiques d'une vision juridique et théologique, Mirzaï a souligné : "Une vision philosophique basée sur la jurisprudence produit une vision commune entre les religions monothéistes. Pour l'imam Moussa Sadr toute la morale et toutes les croyances se trouvent en tête des actes cultuels. La prière n'est pas une seule pratique juridique, mais un événement important dont les effets doivent se concrétiser dans toutes les dimensions de la vie humaine."
Estimant que le sécularisme conduit en occident à une conception personnelle de la religion, Mirzaï précise : "Dans l'optique de l'imam Moussa Sadr, la morale et l'humanité jouent un rôle important."
"Dans un article intitulé "Appel des prophètes, considéré comme la manifeste de la révolution islamique, l'imam Moussa Sadr écrit : "Aujourd'hui en Iran se dessine une expérience civilisationnelle, loin des expériences de l'Occident et de l'Orient." C'est juste une semaine après la publication de cet article que l'imam Moussa Sadr a été enlevé. Il faut voir les régimes rétrogrades, les Etats-Unis, les sionistes et les franc-maçons derrière cet enlèvement!", a-t-il conclu.
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