Abdoul Ra’ouf Ibrahimi Tanko, responsable des activités du pèlerinage au Ghana, a rencontré l’attaché culturel iranien, Mohamad Hassan Ipekchi, et Sibuyeh Zakaria, professeur de recherches islamiques à l’université de Kumasi.
Lors de cette réunion, l’attaché culturel iranien a présenté les conseils du leader de la révolution et du Guide suprême aux responsables du hadj au Ghana, et déclaré que les responsables iraniens avaient envoyé des délégués en Arabie saoudite pour discuter avec les Saoudiens mais que la partie saoudienne avait rejeté toutes les solutions et qualifié les chiites de mécréants.
« Nous attendons des autres pays, une information sur les raisons de l’absence de l’Iran cette année, aux cérémonies du hadj », a-t-il dit.
Abdoul Ra’ouf Ibrahimi Tanko a déclaré que la Mecque et Médine n’étaient pas des fiefs saoudiens mais appartenaient à toute la communauté, et manifesté ses regrets pour ce qui s’est passé l’année dernière et la disparition de nombreux pèlerins iraniens lors de la catastrophe de Mina, ajoutant que la décision saoudienne avait des raisons politiques.
« Le gouvernement Ghanéen pense que ces lieux ne doivent jamais être fermés aux musulmans et le gouvernement saoudien devra donner les raisons de son refus d’accorder des visas aux Iraniens, cette année. L’islam est notre religion et le gouvernement saoudien est tenu de respecter les demandes de l’Iran », a-t-il dit.