Garde à vue express pour l'incendie de la mosquée de Mezzavia

La piste criminelle et crapuleuse reste d'actualité et la police judiciaire ferme les dernières portes dans l'enquête sur l'incendie de la salle de prière de Mezzavia perpétré dans la nuit du 29 au 30 avril de cette année.

Un homme de 40 ans a été interpellé hier au petit matin à Ajaccio et placé en garde à vue pour y être interrogé par les hommes de la police judiciaire. Il avait été mis en cause par deux de ses connaissances suspectées d'être impliquées dans les faits. Sa garde à vue a été levée un peu plus tard puisque le quadragénaire a pu justifier de son emploi du temps.
Il a toutefois été incarcéré dans le cadre d'une autre procédure, n'ayant pas respecté son contrôle judiciaire.
Deux hommes sont mis en examen et incarcérés dans cette affaire qui avait ému jusqu'aux plus hautes autorités de l'État, promptes à y voir un acte antimusulman.
L'enquête confiée à une magistrate instructrice ajaccienne privilégie le mobile crapuleux. "L'homme arrêté est comme les deux autres, un marginal", précise une source proche du dossier. L'appât du gain - quelques dizaines d'euros stockés dans une valise - aurait conduit les suspects à s'attaquer à la salle de prière.
corsematin