Début à Tyr des cérémonies marquant l’anniversaire de la disparition de l’imam Sadr

20:19 - August 31, 2016
Code de l'info: 3460812
Les cérémonies marquant le 38e anniversaire de la disparition de l’imam Moussa Sadr et de ses deux compagnons, le cheikh Mohammad Yacoub et le journaliste, Abbas Badreddine, ont commencé à Tyr, au Sud du Liban.
Début à Tyr des cérémonies marquant l’anniversaire de la disparition de l’imam Sadr
Ces cérémonies se déroulent avec la massive participation des libanais, ainsi que la participation de Nabih Berri, président du parlement libanais et chef du Mouvement Amal, Rabab Sadr, sœur de l’imam Moussa Sadr et directrice de la Fondation Sadr au Liban et l’ambassadeur iranien en poste à Beyrouth.
Début à Tyr des cérémonies marquant l’anniversaire de la disparition de l’imam Sadr

M. Berri s'est exprimé lors du festival oratoire organisé par le mouvement AMAL, à Tyr, à l'occasion de la 38e commémoration de la disparition de l'Imam Moussa Sadr et de ses compagnons, cheikh Mohammad Yaacoub et le journaliste Abbas Badreddine.
Il a mis l'accent, au début de son discours, sur les valeurs véhiculées par l'Imam Sadr, porté disparu le 31 août 1978 lors d'une visite officielle en Libye.
"Tu nous as appris à respecter la nation, les citoyens, la citoyenneté et nos frontières souveraines. Tu nous as demandé de résister par tous les moyens, même avec nos armes les plus modestes (...). Tu nous as montré que c'est par la vigilance et la coexistence que l'on fait face au conflit", s'est remémoré le chef du mouvement AMAL, comme s'il s'adressait à l'Imam Sadr.
Le chef du Parlement a alors rappelé que l'Imam Sadr et ses compagnons "ont connu le pire enlèvement perpétré par le régime de Mouammar Kadhafi".
"Jusqu' à ce jour, il n'y a aucune preuve sur la mort de l'Imam Sadr ou de l'un de ses compagnons. Tout ce qui se dit sur ce sujet est fabriqué de toutes pièces. Cette affaire revêt, depuis 38 ans, un caractère national, arabe et islamique et nous ne permettrons ni l'établissement de relations suspectes ni la normalisation des relations avec la Libye avant que cette affaire ne soit élucidée", a-t-il martelé.
Il a ensuite expliqué que le dossier d'Hannibal Kadhafi, brièvement enlevé au Liban en décembre 2015, était "purement judiciaire".
"Ne m'essayez pas en ce qui concerne l'affaire de l'Imam. Notre position sera toujours la même! Le gouvernement libanais doit accorder l'intérêt qu'il faut à ce dossier et fournir le soutien nécessaire au comité de suivi. Les autorités judiciaires doivent assurer la protection des juges, tout comme la Ligue Arabe et l'ONU doivent déployer des efforts tangibles concernant cette affaire, celle de la liberté, de la justice et de l'Islam", a-t-il lancé, avant de se pencher sur la situation actuelle au pays.



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