L’Arabie saoudite est un des principaux ennemis de l’union islamique

Seyed Farid al-Attas, professeur de sociologie à l’université de Singapour a affirmé que l’Arabie saoudite était un des principaux ennemis de l’union islamique.

Lors d’une réunion le 14 décembre 2016 sur l’union des écoles islamiques et l’avenir de l’islam, organisée au siège de l’Agence iranienne de presse coranique (IQNA) à Téhéran, il a déclaré que l’Arabie saoudite qui suit la doctrine wahhabite et salafie, était un des principaux ennemis de l’union islamique et encourageait les violences contre les chiites et les adeptes des autres écoles islamiques.
Al-Attas a indiqué : « Les musulmans pendant ce siècle, ont connu des divisions lors de la disparition de l’empire ottoman et entre les groupes chiites et sunnites. Il est nécessaire de définir les raisons de ces conflits en sachant bien qu’aucune société ne peut avoir une union parfaite mais qu’il est nécessaire de créer les conditions pour une cohabitation pacifique. Dans plusieurs pays, les chiites et les sunnites connaissent des conflits et des violences.»
« Il existe, a-t-il dit, des discriminations à l’encontre des chiites en Malaisie et en Arabie saoudite, où l’union se limite à des discours. La convention d’Oman signée par 250 religieux, sur l’union islamique, n’a jamais été respectée. J’ai écrit un article en malais sur ces discriminations, mais cela n’est pas suffisant. En Malaisie, le mariage entre sunnites et chiites est interdit et les critiques apparaissent dès qu’un article est publié sur Ashura ou le Nahjol Balaghe.»
Le professeur singapourien a souligné : « Bien sur, cela serait aussi le cas dans un pays chiite, au sujet d’articles sur le sunnisme. Il ne faut pas attendre grand-chose des gouvernements qui en général soutiennent les actions contre le chiisme. Il faudrait donner la parole à des gens qui ont des idées nouvelles. Beaucoup font allusion à Abdoullah ben Sabah pour attaquer le chiisme, il est nécessaire de faire un travail d’information pour dénoncer ces mensonges sur l’Histoire de la constitution du chiisme.»
« Les musulmans dans le passé, étaient à mon avis, beaucoup plus clairvoyants et se respectaient plus, alors qu’aujourd’hui, nos idées sont très figées. L’islam est très ouvert et les intellectuels doivent se réunir et trouver des solutions », a-t-il dit.
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