Les problèmes des musulmans chiites de Turquie+photos

10:57 - December 20, 2016
Code de l'info: 3461822
L’absence de Références religieuses nationales (Marjah), le manque de connaissance du chiisme dû à des lacunes au niveau de l’enseignement dans les écoles et les programmes du gouvernement sont les principaux problèmes des trois millions de chiites de Turquie.
Les problèmes des musulmans chiites de Turquie+photos
Le centre « Coran et Itrat » d’Istanbul a présenté à l’Agence iranienne de presse coranique(Iqna), un document sur les activités de ce groupe de musulmans.
« Les chiites de Turquie depuis la révolution islamique d’Iran, suivent les religieux chiites iraniens. La Turquie malgré 98% de musulmans dont 3 millions de chiites et 20 millions d’Alawites, est un pays laïc depuis 1928. Parmi les grands religieux chiites, citons le cheikh Salah-o-din Ouzgundouz, Mollah Mohammad Gouzlesvi, le cheikh Ghorban et Hadj Mollah Amrah qui enseignait les sciences religieuses et le commentaire dans la ville de Yağlıca, et le cheikh Hamid Touran.
Les religieux chiite qui ont fait des études à Qom, Najaf et Tabriz, après la Révolution islamique, ont créé des mosquées et des centres religieux où ils enseignent la jurisprudence chiite.
Parmi ces mosquées, citons la mosquée d’ Iğdır créée en 1960 par le cheikh Hossein Mohseni, la mosquée Valedekhan et la mosquée « Zeitunieh » créée en 1977 par Salah-o-din Ouzgundouz, à Istanbul. Citons aussi la plus grande mosquée chiite « Imam Ali », créée à Istanbul par Salah-o-din Ouzgundouz et Chir Ali Bayat, avec la première maison d’édition de livres chiites.
En 1987, la mosquée « Abou Taleb (as) » fut construite par le cheikh Ahmad Chahin et le cheikh Ali Salmanlou, suivie par la mosquée « Hazrate Zeinab » du cheikh Hadj Feridoun en 1990. Actuellement, la ville d’Istanbul compte 40 mosquées chiites. Les chiites d’Istanbul ont aussi créé des associations qui organisent des cérémonies religieuses, ont publié et traduit 200 livres islamiques chiites et des revues comme Qibla qui sort tous les trois mois.
Le centre « Coran et Itrat » d’Istanbul, créé en2007, par Chir Ali Bayat, travaille lui, dans la présentation du chiisme et l’union des musulmans, enseigne le Coran, l’arabe et le persan.
Le centre « Ale Taha » dirigé par le cheikh Abdoullah, est un autre centre chiite ainsi que le centre des Ahl-ul-bayt (as) d’ Iğdır, qui a publié de nombreux livres chiites.
Un centre dépendant du bureau de l’Ayatollah Sistani en Turquie, a été créé en 2001 à Istanbul, pour la présentation des enseignements des Ahl-ul-bayt (as), et est dirigé par Anurshan Rahmani qui a fait ses études en Iran.
Le centre iranien « Jame’at-ol-Mostafa al Alamieh » propose aussi des enseignements dans le cadre de son université internationale.
Depuis 1990, des cérémonies sont organisées dans le quartier chiite d’Istanbul, ainsi que d’autres cérémonies à des occasions nationales ou religieuses.
Malgré ces activités, les chiites qui sont minoritaires en Turquie, manquent de religieux et d’écoles. Les étudiants en sciences islamiques sont obligés de partir en Iran à Qom, ou à Najaf. Les chiites sont aussi mal représentés dans les activités politiques et sociales, et leur dispersion dans le pays fait que leurs enfants sont privés d’enseignement religieux conforme au chiisme, sans compter la volonté du gouvernement d’empêcher l’union des chiites et des Alawites. Les chiites turcs grâce aux libertés reconnues dans la constitution, espèrent cependant avec l’aide de l’Iran, développer la présentation du chiisme et parvenir à des résultats positifs dans l’avenir », précise ce document.

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