Le site « arabic.cnn » a annoncé que Heysam Al-Hadj, directeur de cette association, avait déclaré que les livres exposés avaient obtenu l’autorisation des responsables de l’exposition et été importés avec l’accord des douanes et des services de contrôle, et que la Constitution reconnaissait la liberté d’expression.
Ahmad Rasem al-Nafis, chercheur et intellectuel chiite égyptien, a déclaré qu’il s’agissait d’une campagne des wahhabites et des salafistes contre les chiites, avec le soutien de certains partis égyptiens, pour diviser la communauté et stigmatiser les chiites.
« Toutes les écoles ont des livres dans cette exposition, pourquoi se focaliser sur les livres chiites ?», a-t-il dit.
Ala’ Said, chef du groupe salafiste « de défense des compagnons », avait déclaré que ces livres étaient contraires à l’identité et à la loi égyptiennes, et illégaux. Ala’ Said a déclaré qu’ils porteraient plainte contre les maisons d’édition qui avaient refusé de les retirer de leurs stands.
Cette exposition qui se déroule du 27 janvier au 10 février 2017, accueille les éditeurs de 34 pays arabes et de13 pays non arabes.