
Le décret promulgué le 27 janvier 2017, par Donald Trump sur l’interdiction immédiate d'entrée aux États-Unis de ressortissants de sept pays musulmans, a provoqué des manifestations aux USA et dans différents pays, et des réactions au sein des milieux juridiques.Les associations le jugent discriminatoire et anticonstitutionnel, puisqu'il s'applique à des ressortissants disposant de papiers d'immigration en règle.
Un autre problème pour Trump risque d’être son soutien à la construction d’une nouvelle et grande colonie en Cisjordanie, qui devrait ruiner tous les espoirs des Palestiniens pour la création d’un gouvernement palestinien indépendant.

Le régime sioniste veut tirer le maximum d’avantages du nouveau gouvernement américain qui l’a assuré de son soutien. Pour la première fois depuis trente-six ans, le Conseil de sécurité de l’ONU avait condamné la colonisation israélienne dans les territoires occupés et à Jérusalem, et demandé à l’arrêt « immédiat et complet » de telles implantations. La résolution 2334 avait été votée le vendredi 23 décembre 2017, par quatorze voix et une abstention des Usa.
Sigmar Gabriel, nouveau ministre allemand des affaires étrangères, a déclaré que cette nouvelle colonisation provoquerait des violences au Moyen orient et mettrait fin aux espoirs de création d’un gouvernement palestinien indépendant.
Un journal israélien a déclaré qu’une société américaine appartenant à la famille de Jared Kushner, gendre de Trump, avait versé des milliers de dollars pour ce projet.
Le régime sioniste a construit depuis 1967, 120 colonies juives où vivent un demi-million d’Israéliens.
L’union européenne a critiqué ces constructions que Federica Mogherini, Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité (chef de la diplomatie européenne) a qualifiées d’illégales et qui avaient aussi été critiqué à l’époque d’Obama. Le soutien de Trump peut ouvrir un nouveau dossier dans les relations entre l’Europe et les États-Unis et à de nouvelles divergences. Les déclarations ambigües du porte parole de la Maison blanche, Sean Spincer, le 2 février 2017, ont montré que la nouvelle administration cherche à calmer l’opinion publique.
Le front de résistance opposé à toutes négociations avec le régime sioniste, déterminé à lutter jusqu’à la disparition complète du régime sioniste, et Saeb Erekat chef des négociateurs palestiniens, ont déclaré que la poursuite de la colonisation détruirait les espoirs de création d’un gouvernement palestinien indépendant et équivalait à un crime de guerre. Ces déclarations montrent que les différents groupes palestiniens, malgré leurs divergences, sont opposés aux négociations qu’ils considèrent comme une reconnaissance du régime sioniste et de l’occupation.
La prochaine rencontre entre Trump et Netanyahou, sera très importante et un soutien inconditionnel de Trump pourrait avoir des répercussions très graves et plus importantes encore que les réactions à l’interdiction d'entrée aux États-Unis, de ressortissants de sept pays musulmans.
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