Nasrallah se solidarise avec les détenus palestiniens en grève de la faim

9:01 - May 03, 2017
Code de l'info: 3462974
Lors d’un discours télévisé consacré à la situation prévalant dans la région du Moyen Orient, le secrétaire général du Hezbollah libanais s’est exprimé sur différents thèmes dont la grève de la faim des détenus palestiniens dans les prisons du régime sioniste.
Nasrallah se solidarise avec les détenus palestiniens en grève de la faim
Faisant allusion à la bataille de la liberté et de la dignité menée par 1500 détenus palestiniens via la grève de la faim, ou la bataille du ventre vide, Nasrallah a indiqué : « Nous soutenons et exprimons notre pleine solidarité avec cette démarche, qui est un acte de résistance pour des revendications tout-à-fait légitimes. »
« Israël ferme les yeux devant cette grève de la faim et la dénigre. Pourtant, les revendications n’ont rien à voir avec la libération de Palestine mais consiste en des demandes pour régler leur situation en tant que détenus », a-t-il ajouté.
Le secrétaire général du Hezbollah a souligné : « Les Israéliens misent sur le relâchement des détenus palestiniens et on ne peut s’attendre à rien de mieux de leur part… »
« En revanche, s’est-il interrogé, où sont les régimes arabes. Où sont les peuples arabes ? Où sont la Ligue arabe, l’Occident, les Nations Unies et le Conseil de sécurité ? Où sont-ils tous alors que nous en sommes au 16eme jour de grève ? »
« Durant la commémoration des martyrs dirigeants, d’aucuns m’ont reproché d’avoir forcé la mise en disant que les régimes arabes ont fait en sorte que la cause palestinienne soit une cause totalement oubliée. Mais ceci est évident…Si cette grève se passait dans un pays non lié à l’Occident, aux USA et non soumis à leur diktat et à leur projet, le monde entier se serait insurgé… », a-t-il ajouté.
« Mais dans ce cas, c’est Israël qui est concerné, l’enfant gâté des USA, la base militaire de l’Occident sur les lignes premières dans la région. Netanyahu a les mains libres et tout le temps d’en faire à sa guise… », a-t-il conclu.
Al Manar

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