Le régime saoudien qui soutient les terroristes dans la région et prétend être le chef des musulmans, est responsable de l’insécurité et considère les 2 millions de chiites de ce pays soit 10% de la population, comme des citoyens de second degré.
La région d’Ach-Charqiya est la plus grande province d'Arabie saoudite, et une des plus riches régions pétrolières et agricoles. Le régime réprime violemment toute critique de la part des chiites de cette région qui n’ont aucune place dans le gouvernement et subissent les pires discriminations.
L’Ayatollah cheikh Nemr Bagher al-Nemr, leader des chiites d’Arabie saoudite, le 15 octobre 2015, a été tué de la pire façon par le régime, décapité et crucifié, ce qui a provoqué de nombreuses réactions dans le monde, et sa ville natale Al-Awamia, est devenue le centre de conflits entre les chiites et les forces de répression du régime qui a entamé la destruction des maisons des chiites accusés de relations avec l’étranger et de conspiration contre la sécurité nationale.
Ce quartier depuis le 10 mai 2017, est privé d’eau et l’électricité, et une mosquée et le centre islamique « Ayatollah cheikh Nemr Bagher al-Nemr » ont été détruits et des voitures enflammées. Trois personnes ont été tuées dans l’attaque des hélicoptères qui ont tiré sur les maisons. Les forces armées ont envahi le quartier et tiré sur deux autres mosquées avec des tirs de mortier dont une a été complètement détruite. Les agences officielles d’information font état de 2 tués et de plusieurs blessés parmi « les terroristes », et trois personnes de la famille de Mohammad al-Faraj dont deux fils, Hossein et Jaafar, avaient été arrêtées le 28 mars, ont aussi été arrêtées. Plusieurs membres de la famille de l’Ayatollah cheikh Nemr Bagher al-Nemr ont été tués.
Les médias saoudiens et certains médias de la région ont accusé les chiites d’avoir tué deux personnes et de prendre les gens en otages. La chaine Al Arabiya a montré les photos d’un enfant de deux ans, tué lors de l’attaque des forces saoudiennes contre des chiites qui défendaient leur maison, et accusé les chiites de ce meurtre.
Des membres du comité de défense des droits de l’homme de l’Onu ont condamné ces attaques contre des « quartiers historiques » et la coalition du 14 février du Bahreïn et le mouvement Al-Vafa’ dans un message, ont déclaré que ces attaques étaient des attaques terroristes de la part du régime saoudien découragé par les échecs des terroristes dans la région.
Le régime saoudien qui est un des plus grands alliés des groupes terroristes takfiristes, ne parviendra pas de cette manière, à étouffer les revendications légitimes des chiites de l’est de l’Arabie saoudite et l’assassinat de l’Ayatollah cheikh Nemr Bagher al-Nemr, au lieu de les calmer n’a fait que les préparer davantage à la lutte contre l’injustice et les discriminations.