Dans un cours donné dans une mosquée de Médine en Arabie Saoudite, le cheikh salafiste madkhali (le courant auquel appartient l’Algérien cheikh Ferkous) estime « que même si le dirigeant forniquait pendant une demi-heure et buvait de l’alcool devant les caméras de la télévision officielle, il n’est pas permis de se rebeller contre lui et de le critiquer publiquement. » Selon lui, même pour conseiller ce dirigeant, « il ne faut pas citer son nom. »
Les déclarations de ce cheikh salafiste ont suscité une vive réaction des internautes qui ont critiqué sa fatwa qui, selon eux, sacralise les gouvernants et les place au même niveau que Dieu.
Scandalisés, certains internautes critiquent le fait que « l’imam s’exprimait à partir d’une mosquée de Médine et qu’il porte atteinte au prophète de l’islam. » « Ce cheikh salafiste veut légaliser tous les dépassements des dirigeants. C’est scandaleux », s’indignent certains internautes.
Les salafistes sont connus pour ce genre de positions, selon lesquelles les populations n’ont pas le droit de se révolter contre ce qu’ils appellent «wali el Amr (le dirigeant).»
الامر الذي لايمكن قبوله تحت اي ذريعة ان يقال هذا الكلام في المسجد النبوي الشريف وهي اهانة لمقام النبوة وللاسلام والمسلمين جميعاً
اما سؤالي الشرعي : اذا كان ولي الامر يزني على الهواء فالشرع يوجب إقامة حد الزنا ورجمه حتى يموت فكيف تسمع وتطيع لشخص يوجب الدين ان يقتل حداً ؟! pic.twitter.com/oANhKjr0Jd
— د.عبيد الوسمي (@Dr_alwasmi) August 4, 2018
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