1200 violations de contenu palestinien sur les réseaux sociaux en 2020
"L'année 2020 a été une année exceptionnelle en termes de contenu en ligne, car elle a fait face à d'énormes défis et à des moments et circonstances difficiles", a déclaré mardi le rapport publié par le Centre "Echo Social".
Le Centre a indiqué qu'il avait documenté 1 200 violations, au cours de l'année écoulée, qui variaient selon de nombreuses plateformes de réseaux sociaux et incluaient de nombreuses méthodes différentes.
Il a indiqué que les violations comprennent «la fermeture et la suppression de comptes et de pages, et l'interdiction de publication», l'interdiction des diffusions en direct et la suppression de contenu, la restriction de l'accès et du suivi et des restrictions de publication, en plus du blocage des comptes sur les sites et applications de réseaux sociaux.
Le rapport indique que l'année 2020 a été l'une des étapes les plus difficiles pour le contenu palestinien, en termes de politiques offensives des administrations des plateformes de médias sociaux, en termes de nouvelles normes fixées par les principales plateformes, telles que Facebook et Twitter, liées à l'antisémitisme et la lutte contre le terrorisme.
"Les entreprises numériques, en particulier Facebook avec toutes ses plates-formes, ne traitent pas le contenu israélien de la même manière que le contenu palestinien", a-t-il dénoncé.
Le Centre a enregistré un certain nombre d'expressions de violence racistes et incitatives israéliennes, et parfois de meurtres explicites contre des Palestiniens sans s'en occuper.
Il est à noter que le Centre "Echo social" est un centre bénévole lancé début septembre 2017, concerné par des initiatives visant à enrichir le contenu palestinien sur Internet, en particulier sur les réseaux sociaux, et à surveiller les violations de ce contenu par diverses parties.
