Le crime de la normalisation des relations entre les médias et Israël
Ces peronnalités ont appelé les médias engagés dans la cause palestinienne, à s'abstenir de tout contact avec les sionistes. Récemment, les médias de pays arabes comme les Émirats arabes unis et Bahreïn, afin de promouvoir la normalisation des relations avec le régime sioniste, ont accueilli d'éminents responsables du régime d'occupation, dont le Premier ministre et le ministre de la Guerre.
Selon le site d'information Al-Manar, les groupes nationaux et islamiques palestiniens ont souligné la nécessité de s’opposer à la normalisation des relations médiatiques avec le régime d'occupation sioniste, et ont déclaré que non seulement, ils n'auraient aucune interview avec des journaux sionistes, mais aussi aucune interview avec les médias qui accueillent des personnalités sionistes.
Des représentants de divers groupes et organes de presse palestiniens lors d'une cérémonie à Gaza, organisée par le Centre national de communication des médias palestiniens, ont signé une "Charte d'honneur" contre la normalisation des relations des médias avec le régime sioniste.
La Charte d'honneur, signée par les groupes de presse à Gaza, appelle tous les médias officiels, partisans, populaires, autochtones, privés et politiques à s'engager à ne paraître dans aucune des tribunes affiliées aux occupants, sous aucun prétexte.
La charte stipule que les médias attachés à la cause palestinienne, ne doivent en aucun cas, inviter un représentant, officiel ou non officiel, du régime d'occupation ou de ses médias, et doivent considérer comme un crime la participation de journalistes et d'organisations arabes et de presse à des conférences, séminaires et ateliers auxquels participent des journalistes et des médias israéliens.
Hani al-Thawabat, membre du Comité populaire pour la libération de la Palestine, a déclaré que les efforts en cours pour normaliser les relations avec le régime d'occupation dans les régions arabes, nécessitaient une politique pour contrer toute forme de normalisation, y compris la normalisation des relations entre le régime sioniste et les médias, destinée à saper la conscience des nations, à embellir l'image du régime des occupants et à affaiblir la cause palestinienne dans le monde arabe et islamique.
Khalid al-Battash, membre du bureau politique du Djihad islamique, a souligné l'importance d'un discours médiatique national unifié pour contrer la normalisation des relations avec le régime sioniste sous quelque forme que ce soit, affirmant que la Palestine devrait rester la priorité de l’Oummah arabe et islamique.
Il a souligné la nécessité de concentrer le discours médiatique sur l'annulation de tous les accords signés avec le régime d'occupation, et a déclaré que les médias palestiniens devaient écrire aux médias arabes et islamiques, pour leur demander de ne pas accueillir des personnalités israéliennes et de mettre à l'index les noms des personnes et des institutions médiatiques favorables aux compromis.
Bassem Naeem, chef de la campagne de boycott du régime sioniste en Palestine, a déclaré : « Nous renforçons notre front avec la coopération de tous les partis et groupes palestiniens, et la signature de la Charte d'honneur montre que les propriétaires des médias comprennent l'importance de cette position nationale, car les sionistes tentent de s'infiltrer dans nos médias et dans les sociétés islamiques ».
