L'opposition bahreïnie appelle à un "saut politique" pour mettre fin à la dictature
Selon PressTV, dans un communiqué publié samedi, la Coalition des jeunes du 14 février, nommée d'après la date du début du soulèvement populaire contre le régime au pouvoir à Manama, a déclaré que tout processus politique qui ne considère pas les gens comme la source du pouvoir manque de légitimité.
Faisant allusion aux récentes remarques du religieux chiite le plus éminent de Bahreïn, Cheikh Isa Qassim, au sujet du « plein droit politique » et de la « souveraineté publique », la Coalition des jeunes du 14 février a noté que les commentaires fournissent un terrain pour mettre fin à la dictature et lancer une vie politique stable.
«Aujourd'hui, Bahreïn a besoin d'un véritable saut politique et d'une nouvelle étape, dans laquelle une nouvelle constitution sera rédigée selon la volonté du peuple. La constitution doit ouvrir la voie à la formation d'un nouveau système politique", ajoute le communiqué.
La Coalition des jeunes du 14 février a également déclaré : « Le peuple de Bahreïn ne fait plus confiance à l'administration dictatoriale et criminelle. Les soulèvements et révolutions successives à Bahreïn sont une preuve claire que le peuple n'acceptera plus la violation de ses véritables droits politiques…Notre nation n'accepte aucune solution qui ne soit pas basée sur la pleine réalisation des droits politiques. "
