Le chef spiritual des chiites de l’Afrique de l’Est commémoré
Lors de cette cérémonie, l’hojat ol islam Mohammad Salim, étudiant kenyan de l’Université mondiale Jami’at al Moustafa (psl) a présenté ses condoléances après la disparition du cheikh Abdillahi Nasir, indiquant : « Peut-être les gens ici ne connaîssent pas ce combattant de la voie d’Allah, mais à l’Est de l’Afrique, notamment les Kényans et les gens des pays voisins le connaissent bien. »
Le Cheikh Salim Negangamuyga, professeur de l'Université Al-Mustafa, a expliqué pour sa part : « Nous sommes là pour honorer la mémoire d’un grand homme dont le nom est bien connu pour le peuple kenyan et ceux des pays de l’Afrique de l’Est.»
« Il a mené beaucoup d’effort, a-t-il ajouté, tout au long de sa vie, au service de l’islam et des réalités de cette religion. Il était pour la justice et avant l’indépendance du Kenya, il s’est converti au chiisme alors que beaucoup pensent que le cheikh Abdillahi Nasir s’est converti au chiisme après l’indépendance. »
Après l'indépendance du Kenya, il s'est rendu à Zanzibar et en Tanzanie pour développer les sciences islamiques et y établir des centres universitaires, a noté Cheikh Negangamuyga.
Cheikh Nasir, qui a joué un rôle important dans la diffusion de l'islam chiite au Kenya, est décédé le mardi 11 janvier à l'âge de 90 ans.
Né en 1932 à Mombasa, au Kenya, il était un grand penseur et auteur de livres religieux. De nombreuses personnes ont commencé à suivre les Ahl-ul-Beyt (as) dans les régions d'Afrique orientale et centrale après avoir lu ses livres.
Il était initialement musulman sunnite mais s'est converti à l'islam chiite en 1975. Les wahhabites et les centres affiliés à l'Arabie saoudite auraient adopté des mesures contre lui pour le faire revenir mais ils n'ont pas réussi.
