Les trois citoyens américains ont affirmé qu'ils seraient soumis à des contrôles secondaires par des agents des frontières, au cours desquels on leur aurait posé des questions, notamment s'ils étaient musulmans, s'ils étaient sunnites ou chiites, quelle mosquée ils fréquentaient et à quelle fréquence ils priaient.
Le procès, intenté par l'American Civil Liberties Union devant un tribunal de district de Los Angeles, affirme que leur traitement équivaut à une discrimination religieuse en vertu de la Constitution, car il viole le droit du premier amendement à la liberté de religion - parce que les autres religions ne sont pas pareillement visé par un tel questionnement.
Il demande également à l'agence américaine des douanes et de la protection des frontières d'effacer les dossiers des trois personnes.