Le mal à l'aise suite à une colère contenue
L’Agence iranienne de presse coranique (Iqna) a organisé une série de sessions pour enseigner des méthodes de gestion des émotions et des sentiments. Au cours de ces séances, Atefeh Sohrabi, psychologue, propose des stratégies pratiques pour gérer la colère et d'autres émotions.
« Depuis l'apparition du coronavirus en 1998, un examen des statistiques des conseils familiaux montre que la colère, la frustration et les conflits ont augmenté dans la plupart des familles. C'est pourquoi nous avons examiné les caractéristiques de ceux qui peuvent gérer leur colère.
Le premier point est la conscience de soi. Quel degré de conscience de soi avons-nous ? Que signifie la conscience de soi ? Parfois, les gens disent qu'ils sont très contrariés et qu’il se passe des choses qui les rendent tristes et .... Mais lorsque nous explorons la question avec leur aide, nous voyons qu'ils ne sont pas du tout contrariés et qu'ils ont réprimé leur colère. Si les gens pouvaient reconnaître ce sentiment, ils ne s'égareraient pas et ne chercheraient pas à soulager leur chagrin, mais plutôt à gérer leur colère.
Celui qui peut gérer sa colère connaît bien ses droits. Le courage ne signifie pas faire quelque chose pour les autres, mais connaître et défendre nos droits et ceux de l'autre partie, en paroles et en actes qui font le moins de mal aux autres et apportent le plus de résultats.
Les gens courageux savent bien parler, ce sont des gens honnêtes, ils n'essaient pas d’imposer leurs idées, ils soulèvent la question et attendent la réponse de l'autre partie. La conscience de soi nous fait d'abord bien connaître nos sentiments et nous aident à les gérer au mieux », a-t-elle expliqué.
