Les religions et la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants

10:34 - June 13, 2022
Code de l'info: 3481005
Téhéran(IQNA)-Le travail des enfants est un des principaux problèmes sociaux des sociétés sous-développées et cause de nombreux problèmes aux jeunes générations.

Le travail des enfants existe presque partout dans le monde, mais les enfants dans des pays à économie faible, sont plus susceptibles d'entrer dans le cycle du travail. Dans les pays moins développés, plus d'un enfant sur quatre (de 5 à 17 ans) travaille, ce qui est préjudiciable à sa santé et à son développement.

Selon la Déclaration des Nations Unies de cette année, bien que des progrès significatifs aient été réalisés dans la réduction du travail des enfants au cours des deux dernières décennies, les progrès ont ralenti et ont même stagné au cours de la période 2016-2020. Aujourd'hui, 160 millions d'enfants travaillent et certains dès l'âge de 5 ans.

L'ampleur de ce problème et ses effets négatifs sur la vie des enfants, ont conduit l'Organisation internationale du travail à proposer que le 12 juin soit désigné comme « Journée internationale contre le travail des enfants » depuis 2002. L’élimination du travail des enfants nécessitent un investissement accru dans les systèmes de protection sociale, et une approche intégrée et globale pour lutter contre ce problème.

 Le message de cette année aux Nations Unies, à l'occasion de la Journée internationale pour l'abolition du travail des enfants, souligne la nécessité d’un plus grand engagement des gouvernements dans la lutte contre la pauvreté, qui se traduira automatiquement, par une réduction du travail des enfants.

Ce message précise : « Les systèmes gouvernementaux de soutien social sont essentiels pour lutter contre la pauvreté et la vulnérabilité, et pour éradiquer et prévenir le travail des enfants. La protection sociale est à la fois une partie des droits de l'homme et un outil politique puissant pour empêcher les familles de recourir au travail des enfants en temps de crise. Or, depuis 2020, avant la crise du Covid-19, seuls 46,9% de la population mondiale et ¼ des enfants étaient effectivement couverts par une protection sociale.

نگاه ادیان ابراهیمی به کار کودکان

Les religions abrahamiques accordent une attention particulière aux droits des enfants et à leur éducation, et accordent aux enfants de nombreux droits comme l’interdiction des châtiments corporels, des conditions de vie adéquates et le droit à l'enseignement.

نگاه ادیان ابراهیمی به کار کودکان

En 1909, l'UAHC (Union des associations juives américaines) s'est prononcée avec force, contre l'exploitation des enfants sur le lieu de travail, en violation des règles du judaïsme. L’Église catholique romaine a explicitement affirmé son opposition au travail des enfants, considéré comme une forme de violence. Dans l'Islam, de nombreuses revayats montrent l’amour et le respect du Prophète Muhammad (as) pour les enfants. Dans un hadith authentique (narration de Bukhari), le Prophète déclare qu'une personne qui n'aime pas ses enfants et ne respecte pas les anciens, n’est pas des siens, et il est recommandé dans l'Islam, d’éviter les châtiments corporels aux enfants. Dans la loi islamique, la période de garde de l’enfant est divisée en plusieurs étapes, et la mère et le père sont obligés de prendre soin de l'enfant, même s'ils sont séparés. L'enfant ne doit jamais être laissé sans surveillance. La garde peut être confiée à la mère, au père ou à un parent proche, selon ce qui est le plus approprié en vertu de la loi islamique. Toute personne peut être privée de la garde de l'enfant si elle ne remplit pas ses obligations. Demander à un enfant de travailler et de gagner de l'argent, de quelle manière que ce soit, peut priver un parent ou un tuteur de ses droits de garde. L'enfant ne doit, en aucun cas, être obligé de travailler pour subvenir à ses besoins ou à ceux d'une autre personne.

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