Al-Wefaq, dans un communiqué publié mercredi, a décrit le boycott des élections du 12 novembre comme un devoir national, soulignant que le régime au pouvoir à Manama maintient un contrôle absolu sur le processus électoral et cherche à installer une législature faible, dont la tâche principale serait de polir l'image de la dynastie corrompue Al Khlifah et couvrir ses violations des droits humains.
Il a ajouté que le fossé constitutionnel et politique entre le régime bahreïni et la nation s'approfondit de jour en jour, dont la principale raison, selon lui, est l'absence de tout accord social entre les deux parties.
En l'absence d'une véritable administration, le régime d'Al Khalifah poursuit son régime autoritaire en imposant ses volontés politiques, économiques, sécuritaires et sociales à la nation bahreïnie, a déclaré Wefaq.
"Le boycott des prochaines élections est la moindre chose que l'on puisse faire face à l'oppression, la corruption, la tyrannie et la domination à Bahreïn", a souligné Wefaq, soulignant que la poursuite de la situation actuelle constituera un réel danger pour les moyens de subsistance, la sécurité et l'avenir du peuple bahreïni ainsi que des générations futures.
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