Penseur britannique qui a fait répandre le message de la révolution islamique
Siddiqui, né le 15 septembre 1931, sous la domination coloniale britannique en Inde, et décédé le 18 avril 1996 à Pretoria, croyait en l'unité mondiale de l'islam et a été profondément inspiré par la Révolution islamique et les pensées de l'Imam Khomeiny.
Au début des années 1970, après deux décennies d'activités islamiques et à la suite de l'occupation de Jérusalem par les sionistes en 1967, et de la partition du Pakistan, il sentit que l’ummah islamique traversait une crise profonde, mais ne laissa pas s’installer un sentiment de découragement. Au lieu de cela, il a jeté les bases d'un futur mouvement islamique pour défier l'Occident, même s'il ne s'attendait pas à voir un tel mouvement émerger de son vivant. Cette pensée était la raison de la fondation de l'Institut musulman de Londres au début des années 1970, et de ses écrits au cours de cette décennie qui ont inspiré plusieurs générations de jeunes musulmans et d'activistes islamiques à travers le monde, du début des années 1970 jusqu'à sa mort en 1996.
Dans les années 1970, l'islam en tant que force sociale, politique et civilisationnelle semblait avoir échoué, et les États-Unis et leurs alliés occidentaux étaient convaincus de leur hégémonie permanente sur le monde. Toutes ces théories ont été invalidées par la révolution islamique d'Iran en 1979, qui a établi le premier État islamique du monde moderne.
Son objectif principal était d'étudier et de comprendre la révolution islamique en termes historiques plus larges, au profit des Iraniens eux-mêmes et des musulmans qui s'en sont inspirés, et d'aider à construire des ponts entre elle et les militants et mouvements islamiques.
Ces activités comprenaient la communication avec des militants islamiques du monde entier, un travail médiatique via « Crescent International », les médias musulmans et de nombreux autres projets, la participation à des conférences et des séminaires, et dans les médias, et bien sûr, ses nombreux travaux ont pris la forme de livres et d'articles.
Il a écrit plus de vingt livres et des dizaines d'articles sur des questions liées à la religion et à la politique au Pakistan, des questions liées à la révolution islamique d'Iran, des questions liées aux musulmans britanniques, des questions liées aux mouvements islamiques dans le monde, la vie du Prophète (as) et les principes islamiques.
Son livre : « La Révolution islamique : réalisations, obstacles, objectifs » qui a été traduit en persan, est un des ouvrages les plus importants de Kaleem Siddiqui sur la Révolution islamique, où il écrit : « Nous nous sommes débarrassés d'un roi dans le monde islamique, mais environ trente-neuf à quarante autres rois sont toujours assis sur leurs trônes. Il est essentiel que nous évaluions les problèmes à venir. Notre civilisation a enduré une pause de 300 ans. Au cours de ces siècles, nous n'étions pas à l'avant-garde de l'histoire. L'histoire a construit pour nous un système colonial-impérial. Nous étions simplement victimes de l'histoire. La révolution islamique est le premier modèle islamique que nous créons après des siècles, ce n'est peut-être pas un succès complet et ceux de nos frères qui veulent que l'Iran devienne soudainement un modèle de comportement islamique, doivent comprendre que notre modèle n'est qu’un premier modèle et que sa réussite demande du temps ».
Le livre « La situation du monde musulman aujourd'hui » est une autre de ses œuvres sur la révolution islamique d'Iran, où il écrit : « Le mouvement islamique en Iran, a remporté un grand succès, un succès qui ne pouvait même pas être imaginé, il y a quelques mois. Le succès du mouvement islamique en Iran, est dû à l'opposition de tous Aucun compromis n'a été fait. Le mouvement islamique avait pointé le doigt contre le roi et son système, et l'ensemble du système a été contesté et toutes ses corruptions ont été exposées. Les masses de l'Iran ont éclaté. Les gens se sont soulevés car malgré la soi-disant modernisation de l'Iran, le peuple iranien est musulman, sa culture politique est islamique et ses valeurs sont islamiques. En apprenant l'anglais à quelqu'un, vous ne changez pas sa culture politique ».
