
Momika a également piétiné l'exemplaire du Coran, faisant fi des réactions de colère des personnes qui l'entouraient, sur fond de mesures de sécurité mises en place par la police.
Salwan Momika a proféré des insultes à l'égard du Coran et de l'islam, et s'est essuyé les chaussures avec des photos du président iranien Ibrahim Raisi et du chef du mouvement sadriste irakien, Moqtada al-Sadr.
Salwan Najm, un autre ressortissant irakien, lui a apporté son soutien en soulignant qu'il continuerait à brûler des exemplaires du Coran jusqu'à ce que la religion islamique soit interdite en Suède.
La police a réagi durement lorsqu'un manifestant a tenté d'empêcher Momika de brûler le Coran. Le manifestant a été arrêté et conduit au poste de police.
Après leur acte de provocation, Momika et Najm ont quitté les lieux, escortés par 20 voitures de police, dont 10 blindées, et environ 150 policiers.
Momika avait déjà commis des atteintes similaires au Coran durant l'année en cours, puis des incidents de ce type ont été récemment reproduits par des extrémistes de droite devant des ambassades de pays islamiques en Suède et au Danemark, suscitant des réactions de colère du monde arabe et islamique, tant sur le plan officiel que populaire, en plus de la convocation officielle des diplomates de ces deux pays en poste dans des pays arabes.
Le 26 juillet, les Nations Unies ont adopté une résolution consensuelle, élaborée par le Maroc, qualifiant tout acte de violence contre les livres saints de "violation du droit international".
La Suède appelle à la vigilance
Après plusieurs épisodes où le Coran a été brûlé en Suède, les autorités appellent les Suédois à la vigilance et s'inquiètent du risque d'attentat
La Suède appelle ses ressortissants à redoubler de vigilance à l'étranger.
Selon Stockholm, les autodafés du Coran ont provoqué une intensification des appels à la haine dirigés contre la Suède.
Les autorités suédoises disent avoir repéré des projets d'attaques contre les intérêts suédois.
Gunnar Strömmer, Ministre suédois de la Justice : "La Suède est passée d'une cible "légitime" pour les attaques terroristes, parmi tous les autres pays occidentaux, à une cible plus prioritaire pour ce type d'attaque terroriste. Au cours de l'été, la police de sécurité et le gouvernement ont fait savoir que la situation en matière de sécurité était plus grave aujourd'hui qu'il y a six mois."