Dans une interview accordée à TRT, il a souligné : « L’histoire des “hijabeuses” s’inscrit dans une continuité d'islamophobie institutionnelle depuis la loi du 15 mars 2004 qui est une entorse légale et juridique de la Loi de 1905 (texte fondateur de la laïcité en France, NDLR). »
« Établissant un statut différencié pour les musulmans, c'est la boîte de pandore, ouverte en 2004, qui se prolonge à travers la loi sur le séparatisme. Cette dernière, à travers ses dispositions, vise à interdire aux musulmans en particulier d'avoir une vie sociale normale, de pouvoir accéder à toutes les strates de la société comme tout citoyen. On vit une sorte de citoyenneté de seconde zone qui est imposée par des gens instrumentalisant la question de la laïcité. Même le conseil d'Etat est en train d'être instrumentalisé au nom d’une islamophobie d’Etat », ajoute-il.