Selon PressTV, l'initiative a été lancée par No Gag Network, un groupe qui milite pour la liberté d'expression en Italie, alors que les journalistes palestiniens et internationaux piégés dans le territoire côtier continuent d'être massacrés par les forces d'occupation israéliennes.
Alessandra Costante, de la Fédération nationale italienne de la presse dit : « A l'heure actuelle, nous ne savons pas si ces journalistes ont été exécutés ou s'ils ont été tués chez eux avec leurs proches lors des bombardements israéliens, et je vous le demande, est-ce que cela fera une différence ? C'est horrible en tout cas. »
Au cours de la réunion, les journalistes ont convenu qu'une guerre nécessite des reportages sur le terrain, condamnant le refus d'Israël de répondre aux appels visant à permettre aux journalistes indépendants d'accéder à Gaza pour des témoignages directs.
Depuis le 9 octobre, les 2,3 millions d’habitants de Gaza subissent une panne totale et dévastatrice des communications.
Le journaliste Alfino Nicotra a déclaré : « tuer un journaliste est un crime de guerre et nous appelons la Cour pénale internationale à procéder à une enquête sur ce qui se passe à Gaza. »
Les journalistes italiens ont également relancé une pétition déjà signée par 200 journalistes français, palestiniens et libanais exigeant l'accès à Gaza et la protection des journalistes couvrant l'assaut israélien sur la bande de Gaza.
Pour Luisa Morgantini, ancienne vice-présidente du Parlement européen, la liberté d'expression a été enterrée sous les décombres de Gaza, seuls les journalistes intégrés dans l'armée israélienne sont à Gaza, opérant sous la surveillance des commandants israéliens sur le terrain.
La crédibilité des médias italiens a été fortement remise en question ces dernières années, à mesure que le fossé entre les grands médias et une grande partie de l’opinion publique s’est creusé.