"Plusieurs marchés au Moyen-Orient et certains en dehors de la région subissent un impact commercial significatif en raison de la guerre et de la désinformation qui affecte des marques comme McDonald’s", écrit Chris Kempczinski dans un message publié sur LinkedIn, déplorant une réaction négative motivée par la "désinformation". Les actions de cette multinationale, qui a réalisé un chiffre d’affaires annuel total de 23,18 milliards de dollars en 2022, étaient en légère baisse dans l’après-midi de jeudi, fait savoir Reuters. Cette même année, elle exploitait environ 40 275 restaurants dans plus de 100 pays.
Depuis l’attaque surprise du Hamas le 7 octobre et la poursuite de l’offensive israélienne, la célèbre enseigne est accusée d’apporter son soutien à l’armée israélienne. En novembre, elle a dû rappeler dans un post sur X qu’"elle ne finance ni soutient aucun gouvernement impliqué dans ce conflit ; toutes les initiatives de nos Master Franchisés locaux ont été prises de façon indépendante, sans le consentement ou l’approbation de McDonald’s".
Malgré ces clarifications, les campagnes de boycott se poursuivent. Selon le PDG de McDonald’s, "la désinformation est associée" à son entreprise. "Dans tous les pays où nous opérons, y compris dans les pays musulmans, McDonald’s est fièrement représenté par des propriétaires-exploitants locaux qui travaillent sans relâche pour servir et soutenir leurs communautés tout en employant des milliers de leurs concitoyens", a-t-il assuré.
Le bilan de la guerre entre Israël et le Hamas ne cesse de s’alourdir à Gaza. Environ 1 200 Israéliens ont été tués par le mouvement palestinien. Les opérations militaires israéliennes ont causé la mort de 22 438 personnes à Gaza, selon le ministre de la Santé du Hamas.
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