La crainte des sionistes face aux conséquences du boycott des milieux universitaires et de recherche

7:10 - July 23, 2024
Code de l'info: 3489230
IQNA-Les cercles sionistes sont très inquiets de l’expansion du mouvement de boycott universitaire et de ses conséquences à long terme.

Les effets négatifs des protestations internationales contre les crimes du régime d'occupation sioniste, et l'incapacité de ce régime, de faire face à ces défis et au boycott des universités, inquiètent le monde politique et les milieux académiques de ce régime, et pourraient avoir des conséquences destructrices pour ses institutions universitaires dans les prochaines années.

Cela a incité un certain nombre de hauts responsables de ces institutions à appeler à des efforts pour lutter contre les sanctions, et à mobiliser tous les pouvoirs des responsables pour freiner le mouvement de boycott.

Boaz Golani et Rafqa Karmi, deux chercheurs principaux à l'Institut Shamuel de politique nationale de Technion – Institut de technologie d'Israël à Haïfa, ont confirmé que le régime d'occupation se battait actuellement, sur plusieurs fronts militaires, politiques, économiques, juridiques, cybernétiques et académiques, et ont déclaré :  « Dans le domaine universitaire, la guerre n'a pas commencé il y a 9 mois. L'appel au boycott universitaire d'Israël fait partie du mouvement de boycott des cercles affiliés à ce régime, actifs dans le monde entier, depuis deux décennies. 

Le mouvement de boycott s'est inspiré du boycott du régime raciste sud-africain renversé dans les années 90, et veut effacer Israël de la carte et le remplacer par l'Etat palestinien « du fleuve à la mer ». 

Depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023, l'ampleur et l'intensité des activités contre le régime d'occupation dans de nombreuses universités à travers le monde, notamment aux États-Unis et en Europe, où les étudiants, les professeurs et les administrateurs de certaines universités de premier plan ont lancé des manifestations, se sont intensifiées, empêchant les Israéliens et les Juifs d’entrer dans certaines parties des campus universitaires. 

Le boycott universitaire fait désormais partie des revendications des manifestants, notamment la fin de toute collaboration de recherche avec les institutions israéliennes, l'annulation des accords d'échange d'étudiants et l'interdiction à leurs chercheurs, de présenter leurs recherches. 

Ce qui a commencé comme une vague de protestation dans les prestigieuses universités américaines, est devenu, un mouvement mondial bien que les autorités politiques et certains médias aient choisi d'ignorer ce phénomène sous prétexte de « liberté d'expression ».

Ce boycott académique a des résultats catastrophiques qui se manifestent progressivement. 
Sur le plan économique, ces effets augmentent les coûts des institutions universitaires israéliennes et nuisent à la réputation académique de ces institutions. Le danger du boycott des universités israéliennes est qu'il cible le moteur qui alimente la main-d'œuvre du secteur de la haute technologie, du système de santé, du système financier et d'autres secteurs. 

Le système universitaire israélien est nécessairement plus faible lorsqu'il est isolé car la coopération internationale est le facteur dynamique de toute activité universitaire. Si ce régime perd ses capacités de recherche, cela pourrait conduire à des résultats dévastateurs d’ici quelques années. 

Bien que les vacances d'été dans les universités, aient créé une sorte de « cessez-le-feu », on s'attend à ce que les luttes universitaires reprennent et que le mouvement de boycott s'intensifie à nouveau, en septembre. Tant que l'agression sanglante d'Israël contre Gaza se poursuivra, davantage d'universités, à travers le monde, se joindront au boycott et aux manifestations contre ce régime ».

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