Meta restreint la diffusion de contenus favorables à la Palestine
Selon Al-Quds Al-Arabi, le journal britannique The Guardian a révélé que Meta, qui possède les plateformes Facebook, Instagram et WhatsApp, examine avec plus de rigueur les contenus en arabe concernant le régime sioniste et la guerre à Gaza, par rapport aux contenus en hébreu.
Des documents divulgués montrent que Meta applique moins de processus de surveillance et de censure pour les contenus en hébreu comparé à ceux en arabe.
Un employé de Meta, qui a souhaité rester anonyme, a confié au Guardian que les politiques de Meta concernant les discours haineux à l’encontre de la Palestine sont injustes ; une position également soutenue par les partisans de la cause palestinienne.
Selon The Guardian, Meta et d’autres plateformes de médias sociaux ont été fortement critiqués pour leur approche dans la gestion des contenus liés à la Palestine et au régime sioniste.
En juin dernier, une coalition de 49 organisations de la société civile ainsi que plusieurs Palestiniens influents ont adressé une lettre à Meta, accusant l’entreprise de « contribuer à un génocide » à travers ses politiques de modération de contenu.
Le Guardian a également signalé que les contenus publiés après l’attaque du 7 octobre et la guerre à Gaza ont fait l’objet de nombreuses modifications de la part de Meta. Dans des cas similaires, la sensibilité aux sujets anti-israéliens est plus ouvertes. Par exemple, l'expression « boycotter les magasins juifs » n'est pas autorisée, alors qu'il n’y a pas la même sensibilité concernant l’expression « boycotter les magasins arabes ».
