Les biens Haram et leurs mauvaises conséquences
Amir al-Mu'minin, l’Imam Ali (AS), a dit :
« Dieu, Tout-Puissant, respecte les droits de Ses serviteurs qui passent avant Ses propres droits ».
L'attention aux droits d’autrui dans l'Islam et l’école des Ahl al-Bayt (as), peut être vue dans la nuit d'Achoura, lorsque l'Imam Hussein (as) a posé comme condition pour lutter à ses côtés, contre l'oppression, de ne pas avoir de dettes, et a libéré ceux qui avaient des dettes, de l’allégeance qu’ils lui avaient faite, parce que pour lui, les droits des gens passaient avant la participation au Jihad contre les Taghut.
Dans son livre « Les relations entre les droits des gens et l'éthique islamique », l'Ayatollah Azami Mazaheri dans le chapitre sur « Les biens Haram (illicites) et leurs mauvaises conséquences », déclare : « Toute richesse obtenue par des moyens illicites, est haram. Dans la grande majorité des cas, l'acquisition de biens interdits est généralement associée à l'oppression financière. Acquérir des richesses halals est très difficile, mais c’est un devoir obligatoire et sa récompense est la plus haute récompense.
L'Imam Sadegh (as) a rapporté du Messager de Dieu (psl) :
«مَنْ بَاتَ کَالَّا مِنْ طَلَبِ الْحَلَالِ بَاتَ مَغْفُور لَهُ».
« Celui qui dort la nuit, épuisé par la recherche de revenus halals, s’endort pardonné ».
L'Imam Ali (as) a dit dans un sermon :
«ضَرْبَةُ السَّیْفِ عَلَى الْمُؤْمِنِ أَهْوَنَ مِنَ الدِّرْهَمِ مِنْ حِلِهِ».
« Viendra un temps où il sera plus facile pour un croyant, de supporter l'épée que d'obtenir des revenus halals » :
«ضَرْبَةُ السَّیْفِ عَلَى الْمُؤْمِنِ أَهْوَنَ مِنَ الدِّرْهَمِ مِنْ حِلِهِ «
Selon les paroles du Prophète (psl), un corps qui a mangé de la nourriture interdite et a grandi et s'est développé grâce à des revenus illicites, ne sentira pas le parfum du paradis.
L'Imam Sadegh (as) a dit :
«مَنْ أَکَلَ مَالَ أَخِیهِ ظُلْماً وَ لَمْ یَرُدَّهُ إِلَیْهِ أَکَلَ جَذْوَةً مِنَ النَّارِیوْمَ الْقِیامة»
« Quiconque mange injustement les biens d'autrui brûlera dans le feu, le Jour de la Résurrection »
Une telle personne est hors du chiisme et hors du cercle des adeptes des Ahl-ul Bayt (as) :
«لَیسَ بِوَلِی لِی مَنْ أَکَلَ مَالَ مُؤْمِنٍ حَرَاماً «
L’Imam Reza (as) dans un récit des paroles du Messager de Dieu (psl), a dit : « Le Jour du Jugement, un serviteur ne fera pas un pas sans avoir répondu à quatre questions : A quoi il a passé sa vie, de quelle manière il a passé sa jeunesse, d’où il tirait son argent et à quoi il l’utilisait, et son amour pour les Ahl al-Bayt (as).
Il existe de nombreux hadiths de ce genre qui montrent qu'une personne doit faire attention de ne pas mélanger les biens interdits qui appartiennent aux gens, avec ses propres biens. La prudence et l'examen minutieux sont nécessaires dans ce domaine, et l'indifférence ou le manque de soins sont répréhensibles et dangereux.
Le Prophète (psl) a dit : « Viendra un temps où les gens ne se soucieront pas de savoir si leurs revenus sont licites ou illicites. Ils ne mettront pas en garde contre la saisie injuste de biens et ne bénéficieront pas de l'intercession des Ahl al-Bayt (as).
«لَیَأْتِیَنَ عَلَى النَّاسِ زَمَانٌ لَا یُبَالِی الرَّجُلُ بِمَ یَأْخُذُ مَالَ أَخِیهِ بِحَلَالٍ أَوْ حَرَامٍ»
Amir al-Mu'minin Ali (as) dans son testament à l'Imam Hasan (as), a déclaré à plusieurs reprises et avec plusieurs serments :
« Ceux qui mangent un peu de biens interdits ne rencontreront pas le Messager de Dieu (psl) le jour du jugement, ne boiront pas au bassin de Kothar et ne profiteront pas de notre intercession. Ils seront emmenés en Enfer, par un chemin qui ne mène pas aux Ahl al-Bayt (as), ils ne les verront pas et par conséquent, ne pourront pas bénéficier de leur intercession. Ils n'étaient pas des adeptes des Ahl al-Bayt (as) dans ce monde et seront éloignés d'eux, dans l'au-delà.
