Selon Arabi 21, Al-Azhar et Dar al-Iftaa d'Égypte ont mis en garde les citoyens de ce pays contre la diffusion de clips de récitation du Coran accompagnés de musique, soulignant que cela est interdit par la loi et constitue un irrespect envers le Coran.
L'Observatoire de lutte contre l'extrémisme d'Al-Azhar a récemment mentionné la propagation d'un nouveau phénomène appelé « chansons coraniques », où les versets sacrés sont récités avec de la musique occidentale sous prétexte d'innovation dans la présentation des récits coraniques. Il a précisé que ces clips sont créés à partir de comptes anonymes utilisant l'intelligence artificielle.
L'Observatoire d'Al-Azhar a souligné que le Coran est la parole de Dieu et son miracle éternel, et que la récitation du Coran avec de la musique est religieusement interdite.
Cet organisme a ajouté que l'interprétation du hadith prophétique « لَيْسَ مِنَّا مَنْ لَمْ يَتَغَنَّ بِالقُرْآن » comme une invitation à chanter le Coran est une déformation de la véritable signification de ce hadith, dont l'objectif est de réciter le Coran avec une belle voix.
L'Observatoire d'Al-Azhar a ajouté que ce phénomène fait partie d'une vague d'attaques visant le Coran et les musulmans, en lien avec des actions telles que la brûlure du Coran et les tentatives de déformer ses versets.
L'Observatoire a également averti que l'utilisation de ce style occidental sous prétexte de faciliter la mémorisation du Coran est un affront à l'héritage riche de la récitation du Coran avec des voix mélodieuses, en particulier celles des récitateurs célèbres d'Égypte.