« Les droits d’autrui » sont un sujet important et fréquent dans l’islam et le Coran, dans la mesure où le verset le plus long du Coran (Sourate Baqarah verset 282) est consacré à ce sujet.
Le Commandeur des Croyants, l'Imam Ali (as) a dit : « Dieu, Tout-Puissant, a fait du respect des droits de Ses serviteurs un prélude au respect de Ses propres droits ». L’Ayatollah Mazaheri, dans le 62ème chapitre de son livre sur les droits d’autrui, consacré à la dénonciation de l'usure le jour du jugement, a déclaré : « L’usurier entrera dans la foule, le Jour du Jugement, comme un fou ou un ivrogne qui ne peut se contrôler :
«الذین یأکلون الربا لا یقُومُونَ إِلَّا کما یقُومُ الَّذِی یتخبطه الشَّیطانُ مِنَ الْمَسَ «
« Ceux qui mangent [pratiquent] de l’intérêt usuraire ne se tiendront (au jour du Jugement Dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé » (Coran 2 :275)
Le Prophète (psl) a dit : « J'ai vu des gens lors de l'Ascension, qui ne pouvaient pas se lever malgré tous leurs efforts, à cause de la taille de leur ventre. J'ai demandé à Gabriel : « Qui sont-ils ? » Il a dit : « Ce sont les usuriers »
Les conséquences de l’usure ne sont pas une possibilité mais plutôt un fait que le Coran présente de manière définie et certaine, une punition pour avoir dit qu'il n'y a pas de différence entre le commerce et l'usure :
«ذلک بأنهُمْ قَالُوا إِنَّمَا الْبَیعُ مِثْلُ الرِّبا»
alors que Dieu a rendu les transactions halals, parce qu’elles présentent des avantages sociaux, et a interdit l’usure en raison des méfaits sociaux dont elle est la cause.
Hisham bin Hakam a dit : « J'ai demandé à l'Imam Sadegh (as) pourquoi l’usure est interdite. Il a dit : « Si l’usure était permise, les gens abandonneraient les affaires et le commerce dont la société a besoin, et ne feraient pas d’efforts.
Le Coran contient également une menace sérieuse concernant l'usure, et dit :
«یمحق الله الرّبا ویربى الصدقات»
« Allah anéantit l’intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes » (Coran 2 :276)
L’expérience a montré que si les biens obtenus par l’usure ne sont pas détruits pendant la vie de l'usurier, ils ne profiteront pas à ses héritiers et à ses enfants, et en plus du gaspillage, cela provoquera des divisions et des conflits entre eux.
Ainsi, ceux qui veulent que leur richesse soit bénie et en profiter, ceux qui recherchent le bonheur et un avenir agréable pour leurs enfants, doivent éviter l'usure et pratiquer la charité et les prêts caritatifs.
«مَنْ ذَا الَّذِی یَقْرِضُ اللَّهَ قَرْضاً حَسَناً فَیضَاعِفَهُ لَهُ أضعافاً کثیرَةً وَاللَّهُ یَقْبضُ وَیَبْصُطُ وَإِلَیْهِ تُرْجَعُونَ «
« Quiconque prête à Allah de bonne grâce, Il le lui rendra multiplié plusieurs fois. Allah restreint ou étend (Ses faveurs). Et c’est à Lui que vous retournerez » (Coran 2 :245)
Partant de là, ce qu'une personne prête aux autres, pour l'amour de Dieu, l'a, en réalité, prêté à Dieu qui a promis de le compenser à plusieurs reprises, en fonction de la pureté de l’intention.
L'Imam Sadegh (as) citant des paroles du Prophète (psl) a déclaré que ce qui est offert en charité est décuplé et que le prêt est récompensé dix-huit fois plus, même si le prêt réduit le pouvoir d'achat, les bénédictions de Dieu compenseront cette perte, à condition que le prêt soit fait pour la satisfaction de Dieu.
Si le propriétaire de l'argent travaille avec son argent, il gagnera des intérêts, et s'il prête de l'argent, à la fin de l'année, le même argent lui sera restitué avec une diminution de sa valeur. La somme sera réduite, mais il recevra des bénédictions qui ne peuvent être comparées à ces bénéfices apparents, et le Coran et les hadiths assurent que ces pertes apparentes seront également compensées ».