La question de Palestine est une question internationale qui surpasse les questions religieuses
A l'occasion du martyre de Seyed Hassan Nasrollah et à la veille du premier anniversaire de la Tempête d'Al-Aqsa, l'Agence Internationale de Presse Coranique (Iqna) a interviewé Seyed Mohammad Mahdi Purizdanparast, auteur du livre « Vers Baitul-Muqadas » qui est le récit de sa participation à la « Caravane mondiale vers Jérusalem », la troisième caravane internationale organisée en 2013, pour briser le siège de Gaza et de la Palestine, et aider la nation palestinienne opprimée.
Seyed Mohammad Mahdi Purizdanparast, dans cette interview, a déclaré : « Ce que le lecteur lit dans ce livre, est une narration de cette expérience de 10 ans et de cette présence de onze jours dans cette caravane mondiale. J'ai essayé de partager un récit simple, intime et convivial avec mon public, tout en mentionnant dans cet ouvrage, des documents historiques. Dès le début, mon intention était d'utiliser un langage simple pour présenter ces 10 années, allant de la formation de ce mouvement djihadiste étudiant à la fin du voyage de onze jours, accompagné de conversations normales, de plaisanteries et enfin du récit des événements, petits et grands, que j'ai vécus en chemin.
Dans l'introduction et la fin du livre, j'ai essayé de mentionner les raisons et le but de ce groupe d'étudiants, après une décennie d'activités, qui soient utiles pour les prochaines générations.
Parmi les membres de cette caravane, nommée « Marche globale vers Jérusalem », il y avait des Iraniens, un bouddhiste du Japon, des chrétiens d'Indonésie, des Philippines et de Malaisie, des musulmans du Tadjikistan, d’Afghanistan et du Pakistan, des hindous, des musulmans chiites et sunnites, des chrétiens et des adeptes d'autres religions.
Un an avant le départ de ce convoi, en 2012, un grand nombre de Palestiniens se sont rendus à la frontière et beaucoup d'entre eux ont été tués par les soldats du régime sioniste. Comme le montrent les photos, beaucoup d’entre eux ont été tués d’une balle dans le front. Les membres de la caravane, mis au courant de cet incident, étaient prêts au martyre et déterminés à faire don de ces aides aux Palestiniens.
Le livre mentionne également les nombreuses menaces de la part d'Israël. De nombreux pays ont empêché ce convoi d’entrer ou de sortir de leurs frontières. Avec tous ces éléments, je veux vous dire, ainsi qu'à mes lecteurs, que la question de la Palestine ne concerne pas seulement l’Oumma islamique, les chiites ou la République islamique d'Iran. J'ai essayé tout au long des 11 chapitres de ce livre, de montrer les attitudes, les points de vue, les dialectes et les préoccupations politiques des compagnons de cette caravane, qui étaient de religions et de pays différents.
J'ai écrit ces déclarations loin de la littérature politique, comme un récit de souvenirs du début à la fin de l’ouvrage. Le récit est à la première personne afin que la narration de ces souvenirs soit tangible et acceptable pour le public, en raison de l'expérience personnelle et objective que j'ai vécue.
Dans leurs commentaires, un certain nombre de professeurs ont considéré ce livre comme important même d'un point de vue historique, et ont convenu que même si le ton et la narration de ce livre rappellent « Les récits de voyage », l’auteur s’est attaché à une vision historique sans pour autant, prêter attention à la chronologie des événements et des incidents ».
