Selon Le Figaro, l'association musulmane Ibn Sina a déposé un permis de construire pour créer un lieu de culte comportant une salle de prière, des salles de classe, une bibliothèque et une aire de jeux. Le projet, destiné à accueillir des fidèles de dix communes environnantes, inquiète les riverains qui redoutent des nuisances liées à l'augmentation du trafic et à la proximité du centre cultuel avec leurs habitations.
Les habitants expriment des craintes concernant l'impact du projet sur leur qualité de vie ! Certains redoutent que les rassemblements religieux perturbent leur quotidien et qu'une cohabitation difficile avec d'autres communautés, déjà présentes dans le quartier, crée des tensions. Les résidents critiquent également la gestion du projet par la mairie, estimant que le manque de transparence a exacerbé les divisions et les inquiétudes.
Les élus de l'opposition municipale reprochent au maire, Nordine Guendez, son manque de communication. Selon eux, le maire a d'abord nié l'existence du projet, avant d'admettre qu'un permis de construire avait été déposé. Ces élus déplorent l’absence de débat public et la montée des tensions, tout en soulignant l’importance de répondre aux besoins de la communauté musulmane dans un cadre légal et approprié.
D'autres interrogations portent sur le financement du projet. Certains élus craignent que l'association reçoive des fonds de sources opaques et appellent à une enquête. En réponse, le maire a sollicité l'aide de la préfecture pour s'assurer que les lois et les réglementations sont respectées.
Afin d'apaiser la situation, le maire a organisé une table ronde sur la laïcité et l'implantation des lieux de culte. Cependant, cette initiative est perçue comme une provocation par certains habitants, qui auraient préféré un référendum local. La décision finale concernant le projet de mosquée devrait être prise dans les prochains mois, mais les tensions restent vives dans la commune.