Le dimanche 20 octobre, la cinquième réunion sur le 30ème chapitre du Coran, préparée par l'assemblée des étudiants des écoles coraniques et l'Université « Etrat » de Téhéran, était consacrée à la sourate Takwir.
Hani Chitchiyan a déclaré : « Afin de se familiariser avec l'atmosphère générale de la sourate, il faut d'abord la lire puis la traduire, puis, en se référant à certains hadiths rapportés du Prophète (psl), voir quelles sont les récompenses et les fruits de la lecture de cette sourate.
En lisant cette sourate, nous réalisons que Takwir est une sourate sur le Jour du Jugement dernier, un des principes les plus difficiles auxquels nous sommes habituellement confrontés.
L'Imam Sadegh (as) a mentionné que quiconque récite les deux sourates « عبس » et « تکویر » sera sous la protection de la grâce et de la miséricorde de Dieu. Bien sûr « lire » ne signifie pas une lecture ordinaire, mais une réflexion lors de la lecture des versets, qui obligera à approfondir la signification des versets.
Parlons maintenant de la signification des versets de cette sourate. Dès le début, on parle du soleil qui devient obscur, des étoiles qui s'éteignent ou encore de la mer qui bout. Cette sourate parle aussi de l’abandon d’une chamelle, enceinte de 10 mois, alors que cette chamelle est très précieuse pour les Arabes.
Ceux qui s'occupent des animaux sauvages savent certainement que deux animaux sauvages et prédateurs ne peuvent jamais être gardés dans la même cage, car ces animaux, dans la nature, ont chacun leur propre territoire. Pourquoi est-il mentionné dans un verset de la sourate Takwir qu’ils se réunissent ?
De nombreux autres exemples mentionnés dans cette sourate, évoquent des évènements impossibles en principe. Toutes ces choses apparemment impossibles, qui n'ont peut-être aucun lien significatif les unes avec les autres, à première vue, sont énumérées par Dieu dans cette sourate, jusqu'au verset :
« عَلِمَتْ نَفْسٌ مَا أَحْضَرَتْ »
« Chaque âme saura ce qu'elle a présenté » (Coran 81 :14)
La raison est que dans ce monde, l’être humain met au premier plan, son travail et un ensemble d'habitudes, sans se demander laquelle d'entre elles est bonne pour lui, et conforme aux commandements divins.
Ces versets vont à l'encontre des choses auxquelles nous sommes habitués dans le monde. Nous n'imaginons jamais que le soleil va s'éteindre, que la mer bouillonne et que des langues de feu puissent en sortir.
Dans la vie de ce monde, l’être humain s'habitue à ces routines de vie et les considère comme une norme de vie heureuse, et pense souvent à rechercher un style de vie qui mènera à la prospérité et au bonheur dans ce monde, sans se soucier de l'au-delà, et par conséquent, lorsqu'il se présente devant Dieu, il n'a aucun « bagage » à présenter.