L'effet des sanctions sur les entreprises internationales soutenant le régime sioniste
Les campagnes de boycott du régime sioniste et des entreprises qui soutiennent sa guerre à Gaza, ont eu un impact considérable sur la réduction de leurs revenus.
Unilever est une grande entreprise anglo-néerlandaise active dans le domaine des produits de consommation domestique, dont les produits sont distribués dans plus de 190 pays dont Israël, avec des marques de premier plan telles que Comfort, Sunsilk, Rexona, Close Up, Walls, AX, Dove et Knorr, et Ben & Jerry's qui sont ses filiales. Unilever a démarré ses activités commerciales à Haïfa, en 1938, et a offert des opportunités d'emploi aux immigrants juifs en Palestine. Puis en 1969, il a crée officiellement une succursale, dans les territoires occupés, sous le nom d'Unilever - Israël. Unilever a annoncé en février 2024, que les ventes de ses produits en Indonésie, avaient chuté de 15 % au cours des trois derniers mois de l'année dernière. L'entreprise a clairement indiqué que la baisse de ses ventes était due à la réaction des consommateurs face à la situation au Moyen-Orient. En octobre 2024, la branche indonésienne de PT Unilever a annoncé une baisse de 18 %, 537 millions de dollars, au troisième trimestre de cette année, soit une chute de son bénéfice net de 62 % sur un an.
Nestlé est une société multinationale suisse qui appartient aux succursales d'Unilever aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Cette société a été fondée en 1866 par le pharmacien allemand, Henry Nestlé. Nestlé est la plus grande entreprise de produits alimentaires et de boissons au monde, et son chiffre d'affaires annuel a atteint 103,9 milliards de dollars en 2023, soit une augmentation de 4,7 % par rapport à 2022. Le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) a annoncé que Nestlé possède neuf usines en Israël, où les travailleurs palestiniens sont soumis à des traitements inhumains et à des discriminations raciales. Avec l’attaque d’Israël contre Gaza, l'entreprise a annoncé avoir fermé temporairement, par mesure de précaution, l'une de ses usines de fabrication en Israël. L'année dernière, le PDG de Nestlé a annoncé que l'entreprise avait constaté une baisse des ventes au profit des marques locales au Moyen-Orient, et que d'octobre 2023 à début septembre, l'indice boursier de l'entreprise était passé de 103 à moins de 88.
La Compagnie Walt Disney est l’une des sociétés de divertissement familial et de médias diversifiés les plus célèbres au monde, et comprend une variété de sociétés et de branches importantes et influentes dans le domaine de l’industrie du divertissement. En 1999, un programme Disney qui décrivait Jérusalem comme la capitale d'Israël, sous la pression des pays arabes et malgré la forte pression exercée par Ariel Sharon sur le président américain de l'époque, Bill Clinton, a dû supprimer cette mention. Sharon, alors chef du parti d'opposition Likoud, a déclaré à Clinton : « Je suis convaincu que vous ferez tout ce qui est en votre pouvoir pour contrecarrer cette campagne arabe, qui est en contradiction non seulement avec Israël, mais aussi avec nos valeurs juives. » Au cours des deux dernières années, après le soutien de cette entreprise au régime sioniste, ses revenus ont diminué.
Le groupe Carrefour, dont le siège est à Paris, est connu comme l'une des plus grandes entreprises de vente au détail au monde, et est actuellement présent sous différents noms, dans une trentaine de pays, dont de nombreux pays arabes du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. Fin 2022, Carrefour a signé un accord avec l'entreprise israélienne de produits de grande consommation Electra Consumer Products et sa filiale Yenot Bitan, qui exploitera plus de 150 magasins dans les territoires et colonies occupés.
La campagne de boycott de Carrefour pour sa coopération dans les violations flagrantes des droits des Palestiniens, a débuté en 2022, et a eu un impact énorme sur les revenus de l'entreprise, notamment depuis le début de la guerre à Gaza. Cette société a fermé ses quatre succursales en Jordanie, en réponse à l'appel du mouvement de boycott de cette société, en raison de sa participation au génocide des Palestiniens dans la bande de Gaza.
Au cours des dernières années, des entreprises technologiques mondiales telles que Google, Microsoft et Amazon ont fourni des services d’IA pour améliorer les capacités opérationnelles de l’armée israélienne, dans la bande de Gaza.
En 2021, le ministère israélien des Finances a annoncé qu'il travaillerait avec Google pour fournir des services de cloud computing aux agences gouvernementales israéliennes et à l'armée d'occupation via le projet Nimbus, dans le cadre d'un contrat de 1,2 milliard de dollars.
L'accord a provoqué la colère des actionnaires et des employés de l'entreprise, qui craignaient que le projet n'entraîne davantage de violations des droits humains en Palestine, et ont exprimé leurs inquiétudes quant à la manière dont la technologie permettrait de surveiller les Palestiniens.
Ariel Korn, l'ancien directeur marketing des produits éducatifs de Google, a annoncé sa démission et a déclaré : « Google réduit systématiquement au silence les voix palestiniennes, juives, arabes et musulmanes qui s'inquiètent de la complicité de l'entreprise dans la violation des droits humains des Palestiniens ».
Google Play Store a supprimé l'application « boycott Qati'ou », un guide des entreprises les plus importantes qui soutiennent l'occupation israélienne, publié par la campagne de Boycott des partisans d'Israël au Liban, au motif que cette campagne propageait la haine.
