Selon Al Jazeera, à Sambhal, une ville située à 160 kilomètres à l’est de New Delhi, les habitants dénoncent des mesures répressives, notamment la démolition de maisons et l’arrestation d’un imam pour avoir utilisé un haut-parleur pour l’appel à la prière.
Ces événements s’inscrivent dans un climat tendu marqué par la mort de quatre musulmans le mois dernier lors d’affrontements avec la police. Les tensions ont été exacerbées par des revendications d’extrémistes hindous, affirmant qu’une mosquée historique aurait été construite sur les ruines d’un ancien temple hindou datant de cinq siècles.
Les autorités, dirigées par Yogi Adityanath, accusent les musulmans de violations de lois, notamment le vol d’électricité et la construction illégale. Les habitants, cependant, perçoivent ces actions comme des tentatives délibérées d’intimidation et de marginalisation sous couvert de la loi.
Mohammed Hakimuddin, un militant local, a déclaré que la communauté musulmane vit dans une peur constante. Il dénonce des inspections ciblées et des sanctions injustifiées, qui intensifient les tensions et aggravent la situation des musulmans dans la région.