Selon Le Figaro, les riverains opposés au projet expriment un soulagement prudent, tandis que l’association dénonce une décision « préconçue », Bordeaux Métropole n’ayant pas encore donné son avis.
Le projet avait suscité de vives tensions depuis son annonce en octobre, mettant en difficulté le maire Nordine Guendez (PS). Il justifie son refus par des contradictions dans le dossier, notamment un stationnement insuffisant et la proximité d’une nappe phréatique. L’élu d’opposition Éric Poret (RN) estime cependant que le projet pourrait être relocalisé.
Un second projet, porté par le Centre musulman de Bordeaux, avance différemment. Situé dans une salle des fêtes existante, il nécessite seulement un changement d’affectation, simplifiant sa mise en œuvre. Selon l’imam Tareq Oubrou, ce lieu de culte est nécessaire pour désengorger la mosquée de Cenon.
Le climat reste tendu dans la commune, où certains accusent le maire d’avoir cédé à la pression. La question des lieux de culte musulmans continue d’alimenter les débats à Ambarès-et-Lagrave.