Selon The Star, le pays dispose d'abondantes matières premières adaptées à cette production : café, riz, fruits de mer, épices, noix, légumes et fruits. Cependant, l'offre actuelle ne couvre que 10 % de la demande.
Pour combler cet écart, les entreprises vietnamiennes doivent renforcer leurs marques halal, investir dans des procédés certifiés et collaborer avec des organismes reconnus.
Le gouvernement est également invité à clarifier les procédures de certification et à favoriser la reconnaissance mutuelle avec d'autres pays.
Par ailleurs, attirer les investissements étrangers pour implanter des usines halal au Vietnam serait stratégique. Le partenariat économique avec les Émirats arabes unis pourrait aussi faciliter l'accès à de nouveaux marchés.
Toutefois, des obstacles subsistent, comme la complexité des démarches de certification, les coûts élevés et la concurrence régionale. Il est essentiel de mieux comprendre les goûts et cultures des consommateurs musulmans pour adapter les produits vietnamiens, en particulier dans les circuits de distribution modernes.