Selon Le Journal du Dimanche, le parti de Jean-Luc Mélenchon souhaite évaluer l’inaction de l’État face à la hausse des actes anti-musulmans et interroger le rôle des médias, des réseaux sociaux et du discours politique dans la propagation des stéréotypes.
S’appuyant sur les chiffres du CCIE, LFI souligne 828 signalements d’actes islamophobes en 2023, et une hausse marquée depuis 2019. L’objectif est de mesurer l’impact de ce climat sur la vie quotidienne des musulmans, leur intégration et la cohésion sociale.
Les Insoumis dénoncent une représentation médiatique négative de l’islam et demandent des recommandations concrètes pour renforcer la prévention, adapter la législation et défendre les valeurs républicaines.
Cette initiative, saluée par une partie de leur électorat, suscite néanmoins la controverse. Certains accusent LFI d’instrumentaliser cette cause à des fins électoralistes, d’autant plus que le concept même d’« islamophobie » est critiqué pour son origine idéologique.
En s’attaquant à ce phénomène, réel ou perçu, LFI entend néanmoins mettre en lumière une fracture sociale préoccupante dans une France marquée par les tensions identitaires.